Les discussions entre le représentant américain Adam Boehler et le Hamas ont mis en lumière une exigence clé du groupe terroriste : la question de son arsenal militaire dans la bande de Gaza. Selon le journal arabe Al-Arabi Al-Jadeed, affilié au Qatar, le Hamas a exprimé sa disposition à négocier sur son armement offensif en échange d’une trêve prolongée et du retrait total des forces israéliennes de Gaza.
Lors des pourparlers, les représentants du Hamas ont insisté sur un accord global incluant une cessation des hostilités de plus de dix ans aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie, tout en maintenant le statu quo à Jérusalem. Israël, de son côté, a exprimé son mécontentement face aux négociations menées par Boehler sans coordination préalable. Washington a assuré qu’il s’agissait d’un événement isolé qui ne devrait pas se répéter.
Une délégation israélienne est attendue aujourd’hui à Doha pour poursuivre les discussions sous l’égide du médiateur américain Amos Hochstein. Cependant, les perspectives d’un aboutissement restent faibles, le Hamas ayant déjà rejeté la proposition israélienne et restant ferme sur ses exigences pour la seconde phase de l’accord. En parallèle, l’armée israélienne continue de se préparer à une éventuelle reprise des opérations militaires dans la bande de Gaza, bien qu’aucun calendrier précis n’ait encore été fixé.
Le Hamas a précisé qu’il ne renoncerait pas à son arsenal, même en cas de création d’un État palestinien, affirmant qu’il s’agit d’un principe fondamental. Dans une interview à Al-Jazeera, Mahmoud Mardawi, haut responsable du Hamas, a rejeté toute idée de négociation directe avec Israël, privilégiant les discussions par l’intermédiaire de médiateurs internationaux.
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