La transgenrisation est la gangrène mentale de la civilisation occidentale depuis une soixantaine d’années. Mais en deux mots, qu’est-ce vraiment que la transgenrisation ? C’est tout d’abord, le dégoût profond que ressent une personne vis à vis du sexe que lui a donné la nature et ensuite, la volonté inébranlable d’en changer jusqu’à parvenir à ses fins … sans compter que parfois, ce n’est même pas le sexe opposé qui est recherché mais un sexe indéfini ! Ce disfonctionnement a de tout temps existé et était considéré comme un accident de la nature. Dans le film, « Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ », voilà ce que dit devant Coluche, Michel Serrault, interprétant avec un talent inoui, le rôle d’un Cesar homosexuel : « Oh ! Atroce partage. Oh ! Infâme distribution ! Seule la femme a tout reçu des dieux. Car la femme est la copie de l’homme. Mais nous n’en sommes que la caricature. Car nous les hommes, nous sommes … nous sommes moches. Ah ! Ce qu’on est moche ! Tu comprends maintenant que si grand soit son pouvoir, César n’est qu’un pauvre petit homme ». La souffrance, terrible, est palpable, et la résignation est évidente. De tout temps, aller à l’encontre de cet ordre des choses n’effleurait même pas les esprits. Tous comprenaient que la Création parfois avait pu commettre quelques petites erreurs : « parce que c’est comme ça » disait le bon sens populaire.

Mais c’est oublier l’orgueil de l’homme et sa grande fatuité qui lui font croire qu’il peut, mieux que Dieu lui-même, changer ledit ordre des choses … en les inversant ! Parce que l’homme est d’une bonté incommensurable c’est connu, il ne peut être que réparateur. C’est ainsi que tout ce qui, depuis la nuit des temps était considéré jusque là comme le mal, va verser dans le bien ! Et c’est ainsi donc qu’apparut la transgenrisation des valeurs sociétales ! Je suis convaincu que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un tel phénomène se produit. Les gens, d’une manière générale, ont dans leur cerveau un acquis qui leur permet avec simplicité, de faire, comme on dit, la part des choses et il en a toujours été ainsi. Mais dans les années 60, des officines malsaines ont vu le jour et se sont employées à remettre en cause l’équilibre qui permettait à la société de poursuivre son petit bonhomme de chemin sans trop de bouleversements traumatisants. On faisait avec.

Robert Badinter va être l’un des pionniers de cette offensive manifestement subversive qui va contribuer à la destruction de la société française plongée désormais dans un gouffre d’où il ne lui est plus possible de sortir. Certes, au sortir de mai 68, on ne le verra pas dans cette « ivresse libertaire » menée par des gens comme Gabriel Matzneff, Daniel Cohn-Bendit, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, Jacques Derrida, Jacques Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon et j’en passe bref, la soi-disant élite qui, faisant l’apologie de la pédophilie, réclama sans vergogne la décriminalisation de la loi portant sur les rapports sexuels entre les adultes et les enfants de moins de 15 ans. La transgenrisation dans sa première réalisation, venait de naître : ce qui était réprouvé devenait glorification ! A force d’obstination et contre une grande majorité de Français, Robert Badinter obtient l’abolition de la peine de mort adoptée à l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981. Tous les psychiatres mandatés auprès des cours d’assises considèrent que certains condamnés sont irrécupérables et récidiveront à leur sortie de prison. Pour refuser cette réalité, c’est à dire empêcher la société de se protéger en se débarrassant de ses déchets humains comme Patrice Alègre, Francis Heaulme, Salah Abdeslam, Guy Georges, Nordahl Lelandais …, l’abolition privilégie manifestement le mal au bien. Et surtout, elle ouvre la porte à une amplification de cette surprenante tolérance allant ainsi à l’encontre de l’intérêt des victimes et partant, à l’encontre bien sûr de l’intérêt de la société tout entière.

Mais l’oeuvre de transgenrisation des valeurs entreprise par Robert Badinter ne se limite pas à l’abolition de la peine de mort, loin s’en faut ! C’est avec passion qu’il soutient la proposition de loi de Raymond Forni appelant à la suppression du délit d’homosexualité. La loi est votée par l’Assemblée nationale et promulguée le 4 août 1982. Notons que pendant les débats parlementaires, les associations LGBTQI qui sévissaient déjà ! avaient largement soutenu le texte. « Les homosexuels doivent entrer dans le droit par la grande porte du code civil ». En prononçant cette phrase, Robert Badinter sera à l’origine de l’institution du « mariage pour tous ». Aujourd’hui, les associations LGBTQI occupent le devant de la scène avec une détermination telle qu’elles vont jusqu’à sévir dans les écoles maternelles. Donc, Robert Badinter porte une responsabilité certaine dans la mise en place de cette dégénérescence impérialiste qui s’est emparée de postes ministériels comme celui donc de l’Education. La transgenrisation du mal en bien s’effectue, et de plus en plus ! dès la petite enfance.

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Pour le bon peuple, une prison est un lieu où le criminel purge sa peine. Ce n’est pas, en toute logique un lieu de villégiature, de détente et de repos où il fait bon vivre. Pour Robert Badinter, sans doute inspiré par la philosophie de Michel Foucault, les prisons sont des « broyeuses d’hommes ». Alors, il s’emploiera à l’amélioration des droits des détenus. Et oui, un détenu, ça doit aussi avoir des droits comme le citoyen lambda ! Il se battra contre « les peines inhumaines et dégradantes » comme l’isolement prolongé. Il supprimera les « QHS », les quartiers de haute sécurité. Il obtiendra la généralisation des parloirs sans séparation. Même s’il n’obtiendra pas la création de parloirs sexuels, son idée finalement portera ses fruits car dans nombre de prisons françaises existent aujourd’hui des appartements isolés -les gens sensés appellent cela des « baisodromes »- où le détenu peut s’ébattre avec sa compagne ou même avec ces nanas malades qui raffolent de copuler avec les plus grands criminels ; c’est ainsi par exemple que le monstre Nordahl Lelandais deviendra … papa ! C’est encore grâce à Robert Badinter que les cellules bénéficient de la télévision et que les détenus peuvent appeler leurs proches avec leurs portables. On sait que les trafiquants de drogue peuvent ainsi poursuivre leur gentil petit business avec l’extérieur.

Une grande majorité de Français n’en peuvent plus des coups de couteau, des viols de femmes kouffar, d’assassinats à la kalachnikof ou au camion bélier, de la construction sur leur sol de mosquées et enfin de l’emprise toujours plus grande des Frères musulmans dont le but est de faire triompher à terme la charia sur la loi française. Devenu président du Conseil constitutionnel le 19 février 1986, Robert Badinter annule 8 articles de la loi Immigration dite loi Pasqua dont le but était de rendre plus difficiles les conditions d’entrée en France au titre du regroupement familial et de rendre plus difficile l’obtention du risque de séjour, mais aussi l’annulation du droit du sol automatique. Il est ainsi responsable de la déviance de cette institution qui, en décembre 2024 annihilera une nouvelle loi Immigration sensée protéger les Français en la dénaturant totalement. Bref, à cause de lui, c’est toujours le mal qui prend le pas sur le bien, qui est légalisé en quelque sorte. On est dans l’apothéose de la transgenrisation !

En fait, en défendant les minorités, -les criminels, les homosexuels, les musulmans- Robert Badinter est également un adepte du wokisme un peu comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Cependant, défendre les minorités, quand elles sont maltraitées est plutôt honorable. Le problème, c’est qu’avec le wokisme, le militantisme devient une obsession déviante : la femme qui, de tout temps a été considérée comme un être de second plan (« sois belle et tais-toi ») s’en prend à l’homme en tant que mâle et cherche à le déconstruire (« laissez nos utérus en paix ») ; le Noir, de tout temps considéré comme un moins que rien est désormais placé sur un piedestal et l’homme blanc placé lui, plus bas que terre parce qu’auteur jusque là de tous les maux de l’humanité ; l’homosexuel hier raillé, considéré, on l’a vu, depuis la nuit des temps comme un malade, est désormais un être humain tout à fait normal à qui en plus on a reconnu tous les droits, comme bien sûr « le mariage pour tous » ; le musulman dont le but, d’après son livre de guerre le Coran, est d’établir le dar-al-islam par extermination des kouffar ou pour ceux qui ont eu la chance de rester en vie, d’en faire des dhimmis, est désormais pour la doxa transgenrée, adepte d’une religion d’amour, de paix et de tolérance et tous ceux qui s’aventurent à éclairer sur sa nature, se retrouvent devant les tribunaux. Bref, le wokisme ne répare rien, il ne fait qu’inverser le problème et à le rendre encore plus complexe pour ne pas dire plus fou. Bref encore, il transgenrise. Certes, Robert Badinter n’a jamais souscrit à tous ces excès proprement débiles et pervers qui se plaisent à perturber fortement l’équilibre sociétal en le remettant profondément en cause, mais il y a cependant quelque chose de lui dans tout cela en ce sens qu’il aura été un iniciateur. Et d’ailleurs, peut-être, cela est-il dû au fait que lui aussi était issu d’une minorité … puisqu’il était juif ? Son papa a été déporté et a été exterminé à Sobibor. Cela a pu le rendre aigri et l’a convaincu de vouloir mettre un terme à ce qu’il considérait comme des tares, ne se rendant pas compte des conséquences négatives qu’allaient provoquer ses réformes quand il fut membre du gouvernement.

Même si la haine parfois s’exprimait sur son visage lors de discours, je suis sûr qu’il pensait, tel un enfant naïf, faire le bien. Marx aussi pensait faire le bien en voulant venir au secour des ouvriers mais il a des millions de morts sur la conscience et aujourd’hui encore, ses méfaits se poursuivent comme en Chine ! Lui aussi a fait de la transgenrisation, seulement avant l’heure ; il est ainsi à l’origine du totalitarisme. Et Robert Badinter pour revenir à lui, est responsable en partie, et avec tant d’autres, du totalitarisme fou qui ne dit pas son nom mais qui chaque jour, participe à la dégénérescence de notre pays. Notons au passage que c’est le même type de dégénérescence qui sévit en Israël.

Et voilà l’homme que Macron le Messie, va panthéoniser le 9 octobre prochain. Ainsi, ce ne sont plus désormais les grands serviteurs de la patrie qui se retrouvent dans ce lieu sacré, comme par exemple Jean Moulin mort sous la torture nazie pour avoir refusé de dénoncer ses compatriotes résistants, serviteurs qui suscitaient, il est important de le souligner, le consensus des Français ce qui n’est pas le cas avec Robert Badinter qui est rejeté par la partie encore lucide du peuple de France. A sa manière, Macron finalement pratique lui aussi la transgenrisation. Il est vrai qu’avec lui, plus rien n’étonne parce que pour lui, il s’agit d’une stratégie, de ce petit goût jouissif qu’il a de tuer la France (« L’art français, je ne l’ai jamais vu ! ») !
Je suis goy. Vive Israël !

Philippe ARNON