Face à la persistance des combats dans la bande de Gaza, de nouvelles initiatives diplomatiques ont vu le jour pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu durable. Une proposition de trêve, soutenue par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, a été transmise au Hamas. Israël a publiquement appelé le groupe à l’accepter « sans conditions », considérant qu’elle constitue une base sérieuse pour la fin des hostilités et la libération des otages retenus depuis le 7 octobre 2023.

Cette proposition prévoit un arrêt progressif des combats, le retour d’un certain nombre d’otages israéliens, et un accès humanitaire renforcé à Gaza. À terme, elle envisage également des négociations indirectes sur des arrangements de sécurité plus larges.

Du côté israélien, la position reste constante : toute solution doit garantir la sécurité des citoyens israéliens et empêcher la reconstitution de capacités militaires hostiles dans la bande de Gaza. L’État hébreu insiste sur la nécessité de conditions claires, comme la démilitarisation des groupes armés ou leur désengagement effectif des zones frontalières.

Le Hamas, quant à lui, a exprimé des réserves sur certaines clauses, notamment celles liées à un retrait militaire total ou à la reconstruction. Il demande également des garanties internationales concernant la levée du blocus et le retour à une vie civile normale pour les habitants de Gaza.

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Malgré les divergences, les canaux diplomatiques restent ouverts. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a récemment souligné que la balle était désormais dans le camp du Hamas. Selon ses propos, les médiateurs ont fait « tout ce qui était en leur pouvoir » pour répondre aux demandes fondamentales de chaque partie, tout en gardant une approche équilibrée.

Israël, pour sa part, a réitéré qu’il est favorable à toute formule qui permet de protéger sa population, de ramener les otages et de restaurer la stabilité dans la région. Des consultations étroites sont également en cours avec les alliés occidentaux, notamment les États-Unis et certains pays européens.

Bien que le chemin vers une trêve soit semé d’embûches, la fenêtre diplomatique reste ouverte. Dans les coulisses, les efforts se poursuivent pour surmonter les derniers obstacles et parvenir à une pause qui pourrait ouvrir la voie à des arrangements politiques plus larges.