Dans une annonce qui fait l’effet d’une onde de choc dans les milieux diplomatiques, le Premier ministre canadien Mark Carney a révélé son intention d’annoncer la reconnaissance d’un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU en septembre. Cette reconnaissance, selon lui, ne serait pas automatique : elle serait conditionnée à des « réformes significatives » de l’Autorité palestinienne, l’organisation d’élections générales en 2026, et – c’est là tout le cynisme – à l’exclusion du Hamas de la course électorale.
Une fois encore, l’Occident, habillé de ses bonnes intentions, tente de maquiller une reddition en habile diplomatie. « Nous voulons rendre viable la solution à deux États », déclare Carney aux journalistes, comme si la viabilité dépendait d’une simple déclaration depuis Ottawa, et non de la réalité du terrain. Dans le même souffle, il admet avoir informé Mahmoud Abbas, président à vie sans élection depuis 2005, tout en gardant le mystère sur « d’autres moyens » encore à venir.
Mais en Israël, cette nouvelle a été reçue avec indignation. Le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi fermement : « Israël rejette catégoriquement la déclaration du Premier ministre canadien. Ce changement de position est une récompense explicite au Hamas, en plein cœur de la guerre, et compromet les efforts pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération de nos otages. »
Le message est clair : toute reconnaissance de la « Palestine » en l’état revient à légitimer une entité qui, sur le plan politique comme militaire, est infiltrée, voire dirigée, par le Hamas – une organisation terroriste selon de nombreuses démocraties, y compris le Canada lui-même.
Et ce n’est pas seulement Israël qui tire la sonnette d’alarme. L’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, est monté au créneau dans une déclaration cinglante : « Le Canada, à l’instar de la France et du Royaume-Uni, s’apprête à reconnaître un État inexistant comme récompense pour le terrorisme du Hamas. Après avoir échoué à protéger ses citoyens juifs chez lui, le Canada tente maintenant de compromettre la survie de l’État juif. »
Friedman ne s’arrête pas là : « Cette prétendue ‘Palestine’ n’a ni frontières claires, ni autorité centrale légitime, ni économie viable. Elle n’est pas gouvernable. Et si des élections avaient lieu aujourd’hui, c’est le Hamas qui gagnerait haut la main. » Voilà le portrait de ce que certains appellent un « État ».
Et sa mise en garde finale est glaçante : « L’Histoire nous enseigne que les pays qui trahissent le peuple juif voient leur destin décliner rapidement. Apaiser les islamistes radicaux antisémites, c’est emprunter un chemin assuré vers l’effondrement. » Selon lui, la France, le Royaume-Uni et le Canada, jadis puissants, sont aujourd’hui « en chute libre » – une place qu’occuperont bientôt d’autres nations, plus lucides.
Ce virage canadien n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une dynamique inquiétante où plusieurs États européens, sous couvert de « paix », flirtent dangereusement avec les lignes rouges israéliennes. Le Royaume-Uni et la France ont déjà annoncé leur volonté d’aller dans le même sens, et l’on parle même de l’Australie et du Portugal comme prochaines sur la liste. La petite île de Malte a déjà sauté le pas.
Mais que reste-t-il de la crédibilité de l’ONU lorsqu’elle accueille en son sein, en grande pompe, ceux qui abritent les financiers du terrorisme ? Et que dire de ces nations qui croient que la paix peut se décréter depuis des capitales à des milliers de kilomètres, sans jamais affronter la réalité d’une population israélienne sous les roquettes et les menaces d’enlèvement ?
Il est temps de rappeler que la paix ne peut s’imposer par la flatterie des tyrans ni par la légitimation de leurs projets. Une paix véritable exige des partenaires sincères, un rejet du terrorisme et un engagement ferme à construire une société respectueuse des droits humains – pas des promesses vides de dirigeants octogénaires accrocs au pouvoir et soutenus par des factions islamistes.
Comme le souligne le site Infos-Israel.News, l’actualité démontre jour après jour que les concessions unilatérales ne font qu’alimenter la bête. Israël, déjà sous le feu à Gaza, dans le Nord et au sein même de Jérusalem, n’a pas besoin de nouvelles illusions diplomatiques. Elle a besoin d’alliés solides, pas de donneurs de leçons depuis des salons climatisés de l’ONU.
Retrouvez également sur Alyaexpress-News des analyses approfondies sur les implications sécuritaires pour Israël, ainsi que des témoignages poignants sur le terrain.
Et pendant que les élites occidentales distribuent leurs prix de consolation à l’échec, les soldats de Tsahal continuent de lutter pour libérer les otages israéliens encore entre les mains du Hamas. Une réalité qui ne figure dans aucun discours d’Ottawa, ni de Paris, ni de Londres.
Mais l’Histoire retiendra qui se tient du bon côté de la vérité.
.📌 Pour aller plus loin :
🔗 La position d’Israël sur la reconnaissance d’un État palestinien
🔗 Comprendre la duplicité diplomatique européenne : liens secrets entre services français et Hamas
🔗 David M. Friedman sur Wikipédia
🔗 Accords d’Abraham
🔗 Qui est le Hamas ?