Alors qu’Air Force One s’apprête à atterrir sur le tarmac de Ben-Gourion, le bureau du président israélien Isaac Herzog a publié une annonce solennelle : le président des États-Unis, Donald Trump, se verra décerner la Médaille présidentielle d’Israël, la plus haute distinction civile du pays.
Cette décision historique intervient alors que les premiers otages israéliens sont en train d’être libérés de Gaza, au terme d’un accord négocié sous son impulsion directe.
“Pour son engagement indéfectible envers Israël”
Dans son communiqué, la présidence israélienne a détaillé les motivations de cette distinction exceptionnelle :
« Pour l’accord historique qui a permis la libération de tous les otages et la fin de la guerre. Pour son soutien plein et constant à l’État d’Israël, pour sa contribution exceptionnelle à sa sécurité et au bien-être de ses citoyens, et pour son engagement à conduire toute la région vers une ère de paix et de coopération. »
(source : Présidence israélienne)
Le texte souligne que cette médaille sera remise dans les prochaines heures, lors d’une cérémonie officielle prévue à Jérusalem, en présence du président Herzog, du Premier ministre Benjamin Netanyahou, et des familles des otages libérés.
Un symbole avant mĂŞme le geste
L’annonce précède l’arrivée de Trump, prévue vers 9h20 à Tel-Aviv. Son survol imminent de la place des Otages, où des milliers d’Israéliens se rassemblent depuis l’aube pour accueillir la nouvelle ère de paix, confère à cette journée une portée symbolique rare.
Selon l’analyste Amir Tsarfati, “le timing est parfait : au moment où les hélicoptères de Tsahal ramènent les otages, l’homme qui a rendu ce jour possible descend du ciel.”
Cette distinction — que peu de dirigeants étrangers ont reçue — intervient dans un contexte d’émotion nationale, où Israël célèbre à la fois la libération de ses enfants et le rôle clé joué par Washington.
(source : Reuters)
Une continuité dans la relation américano-israélienne
Pour la présidence israélienne, cette médaille ne récompense pas seulement l’accord de Gaza, mais l’ensemble de la trajectoire diplomatique de Trump envers Israël.
De la reconnaissance de Jérusalem comme capitale en 2017, au transfert de l’ambassade américaine, jusqu’à la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, l’ancien président a multiplié les décisions historiques que ses successeurs n’ont jamais annulées.
Son nom reste aussi indissociable des Accords d’Abraham, qui ont ouvert une ère de coopération entre Israël et plusieurs pays arabes modérés.
Une cérémonie chargée d’attentes
Selon les médias israéliens, la remise de la médaille pourrait avoir lieu dès ce soir à Jérusalem, si le calendrier diplomatique le permet.
La cérémonie sera retransmise en direct par les principales chaînes israéliennes (Kan 11, i24NEWS) et devrait marquer le point culminant de cette journée historique.
Un conseiller du président Herzog a confié  :
“Cette distinction, c’est la manière d’Israël de dire merci. Pas seulement pour ce qu’il a fait, mais pour la façon dont il l’a fait : sans peur, sans calculs, et avec foi dans notre peuple.”
Une journée charnière
Alors qu’Air Force One s’apprête à survoler le littoral israélien, les écrans de contrôle du commandement de Tsahal diffusent en direct les images du convoi du CICR quittant Gaza avec les otages.
Deux symboles se croisent dans le ciel : la victoire de la diplomatie et la résilience d’un peuple.
Dans les rues de Jérusalem, des affiches portant les mots “Todah Trump” et “Cyrus the Great is Alive” ornent déjà les façades.
Pour de nombreux Israéliens, cette médaille n’est qu’une formalité : la reconnaissance officielle d’un fait déjà établi — celui d’un homme qui, depuis Washington, aura écrit l’un des chapitres les plus marquants de l’histoire moderne d’Israël.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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