La rencontre entre le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) s’annonce comme l’une des plus importantes de la décennie pour la sécurité du Moyen-Orient. À Washington, tout indique que les deux dirigeants avancent vers une étape décisive : un accord stratégique dans lequel Israël occupe une place centrale, en particulier face à la menace iranienne grandissante.
Cette réunion intervient à un moment critique. L’Arabie saoudite cherche à moderniser massivement ses capacités militaires, tandis que les États-Unis souhaitent consolider un axe régional pro-occidental. Et dans cet équilibre, Israël reste l’acteur stabilisateur indispensable — rôle que le gouvernement israélien assume pleinement.
Un axe anti-iranien renforcé
Selon les déclarations publiques de Trump, l’un des sujets centraux de la rencontre sera l’entrée potentielle de l’Arabie saoudite dans les Accords d’Abraham, une démarche que Washington pousse depuis plusieurs mois.
Pour Israël, un rapprochement ouvert avec Riyad constituerait un bond historique : la consolidation d’un front modéré face à l’Iran, principal acteur déstabilisateur de la région.
L’Iran poursuit sa stratégie régionale agressive : soutien aux Houthis, financement du Hezbollah, présence militaire en Syrie, et progression vers l’arme nucléaire.
En unissant leurs forces, les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite créent un triangle stratégique capable de contenir cette menace.
L’Arabie saoudite veut massivement moderniser son armée
L’un des points les plus sensibles et les plus significatifs de la rencontre concerne le gigantesque programme d’achats militaires saoudiens.
Trump l’a confirmé publiquement lors d’un point presse dans Air Force One :
👉 « Les Saoudiens veulent acheter beaucoup de F-35… mais ce n’est pas tout. Ils veulent bien plus que ça. »
Selon les échanges officiels, Riyad souhaite acquérir :
- des F-35 furtifs, capables d’opérer face aux batteries iraniennes,
- des F-15EX, version ultra-moderne du célèbre F-15, avec une capacité d’emport d’armement énorme,
- des systèmes de défense anti-missiles,
- des capacités de frappe avancées,
- et des technologies américaines de nouvelle génération.
Pour Washington, cet accord militaire serait un coup diplomatique majeur.
Pour Riyad, un saut capacitaire.
Pour Israël, un changement d’échelle stratégique, car ces ventes ne peuvent être approuvées qu’avec le feu vert israélien — conformément à la doctrine américaine qui garantit l’avantage militaire qualitatif (QME) d’Israël.
Israël au centre du dispositif
Le gouvernement israélien suit ces négociations avec attention et responsabilité.
Grâce à l’influence diplomatique accumulée ces dernières années, Jérusalem se trouve aujourd’hui en position de valider — ou d’empêcher — les ventes d’armes les plus sensibles aux États du Golfe.
Contrairement à la narration hostile de certains médias internationaux, cette position n’est pas un caprice politique :
➡️ c’est une reconnaissance internationale du rôle d’Israël comme puissance stabilisatrice et pilier sécuritaire incontournable du Moyen-Orient.
Une normalisation plus proche que jamais
MBS souhaite obtenir en échange des garanties américaines fortes, notamment un accord de défense et un appui nucléaire civil.
Les discussions avancent rapidement, et selon plusieurs diplomates impliqués, un accord cadre pourrait être annoncé plus tôt qu’on ne l’imagine.
Pour Israël, une normalisation officielle avec Riyad signifierait :
- une coopération stratégique régionale ouverte ;
- une amélioration considérable de la sécurité maritime et aérienne ;
- un accès inédit aux marchés économiques saoudiens ;
- la fin du conflit arabo-israélien classique tel qu’on le connaît depuis 1948.
Une victoire diplomatique pour Israël et le gouvernement en place
Contrairement aux critiques extérieures, l’action israélienne récente a consolidé sa place internationale :
- participation aux discussions stratégiques,
- intégration régionale progressive,
- coopération sécuritaire avec les alliés du Golfe,
- et rôle diplomatique actif dans le cadre du plan américain.
Le gouvernement israélien — sous la pression constante de la menace iranienne — agit de manière cohérente, pragmatique et tournée vers l’avenir.
Dans cette rencontre Trump–MBS, Israël n’est pas un figurant :
➡️ il est l’élément clé autour duquel se construit la nouvelle architecture régionale.
Une recomposition régionale historique
Si l’accord sur les F-35 et F-15EX aboutit, il ouvrira la voie :
- à un pacte stratégique israélo-saoudo-américain,
- à la coopération militaire la plus ambitieuse jamais réalisée dans la région,
- et surtout, à un affaiblissement majeur du régime iranien.
C’est une réalité nouvelle :
Le Moyen-Orient se dirige vers un modèle où les puissances modérées — Israël, Arabie saoudite, Émirats, Bahreïn, Jordanie — sont amenées à coopérer pour la stabilité, la croissance et la sécurité régionale.
Et cette recomposition se fait avec Israël, pas contre lui.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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