Un temps pour la paix et un temps pour la guerre par Jean-Marc Desanti

 

 

« Aucune cause ne justifie la mort de l’innocent. Si je peux comprendre le combattant d’une libĂ©ration, je n’ai que dĂ©goĂ»t devant le tueur d’enfants » (Albert CAMUS)

 

Un « homme en scooter » nous dit-on a assassinĂ© des parachutistes français d’origine musulmane et « bizarrement » ( il faut tellement ĂȘtre prudent un 19 mars n’est-ce pas ) des enfants juifs sont abattus, pauvres agneaux immolĂ©s par la barbarie.

Il y a cinquante ans, toute honte bue, le 19 mars 1962, un gouvernement de capitulation signait « les accords d’Evian » livrant ainsi, en AlgĂ©rie, Ă  une populace ivre de sang des enfants , des femmes et des hommes chrĂ©tiens, juifs et musulmans qui n’avaient qu’un tort : croire encore et toujours Ă  la devise rĂ©publicaine de la France. Quel hasard que ce jour « anniversaire » voit le grand massacre des innocents se perpĂ©tuer.

Le ou les coupables ? Le sinistre ministre GĂ©rard Longuet a dĂ©jĂ  donnĂ© l’explication suprĂȘme, le verdict parfait : «  C’est un fou ! » Sans blague ? Et c’est tout ? Alors si c’est un terroriste, ce sera un fou ? Si c’est un islamiste, ce sera un fou ?

Mais pas plus , Monsieur le Ministre, que le Cheikh Yassine , Yacef SaĂądi ou Si Azzedine se glorifiant de la politique dÂ â€˜Ă©puration ethnique menĂ©e par lui-mĂȘme sous les ordres du FLN aprĂšs le 19 mars 1962 ou encore Yehia Ayache, « l’ingĂ©nieur » psychotique de gaza Ă©liminĂ©, Ă  distance, par une unitĂ© de commando Sayeret Matkal.

Et si c’est un fou, ce sera un fou ! Et donc peu importe que dans les deux cas, nous assistions des attentats contre des symboles d’intĂ©gration rĂ©publicaine l’ArmĂ©e et l’École ! Un fou, victime de la sociĂ©tĂ©, innocente victime dont nous devrons faire repentance pour ne l’avoir pas assez choyĂ©. Et puis si le, ou plutĂŽt, les coupables, ne sont pas trĂšs vite arrĂȘtĂ©s, on accusera bien sĂ»r le Mossad ou les nationalistes français et plus prĂ©cisĂ©ment le Mossad ET les patriotes français. Toutes les crapules nĂ©vropathes qui se disent menacĂ©s par « les sionistes » mais qui sont bien vivants eux, iront apporter leur haine Ă  cette curĂ©e vomitoire.

Comme dit si justement l’ami Charles L : « ParallĂšlement Ă  ces Ă©vĂšnements, le plan vigipirate est toujours en vigueur. Que serait-il advenu de plus dramatique s’il avait Ă©tĂ© levĂ© ? Ou les fonctionnaires du secteur ne font plus leur travail, ce dont je doute, ou cette vĂ©ritable fumisterie tend Ă  vouloir donner aux français que nous sommes, le sentiment de sĂ©curitĂ© dont plus plus personne n’est dupe. Au moment oĂč beaucoup de nos compatriotes juifs, en raison de la part trop belle faite Ă  la communautĂ© musulmane et des agressions dont ils sont l’objet de leur part envisagent un dĂ©part vers IsraĂ«l, il devient urgent de prendre toutes les mesures civiles et militaires qui s’imposent, ne pas le faire seulement pour la forme mais dans les actes pour lutter efficacement, sans laxisme aucun, contre ces noyaux de terroristes qui infiltrent notre sociĂ©tĂ©. Il n’est pas difficile de dĂ©terminer les lieux oĂč sont fomentĂ©s de tels actes pour aller chercher les manipulateurs lĂ  oĂč ils se trouvent. » et d’ajouter «  Qu’on nous dise clairement que l’État ne peut plus rien pour nous afin de nous permettre de nous doter d’autres moyens que celui d’accepter le sort des agneaux face aux bourreaux. Le fait est que plus l’instruction de ces affaires avance, plus nous sommes en droit de penser qu’il s’agit lĂ  d’un acte qui trouve ses origines dans ce qui peut ĂȘtre ventilĂ© comme notion de dĂ©fense des principes islamistes. Le but Ă©tant d’imposer partout dans le monde, l’Islam dans ce que cette politique revĂȘt de plus radical. Certains fidĂšles fanatiques prennent ces prĂȘches au pied de la lettre et nous assistons alors Ă  ce type de dĂ©monstrations . »

C’est la faillite de l’état français mais aussi la faillite de l’Occident. Ne soyons pas une fois encore timides, discrets, rĂ©servĂ©s et tellement « dignes » devant ces actes de guerre ! Notre civilisation est un ordre. Un sentiment collectif d’une unitĂ© dans le temps et dans l’espace. L’offensive des forces qui nous frappent aujourd’hui consacre le triomphe de ceux qui respectent leur ordre culturel et ethnique. Nous, nous oublions le rassemblement de nos forces communautaires : EuropĂ©ens chrĂ©tiens et juifs , musulmans laĂŻques. Ceux-lĂ  mĂȘmes qui sont les premiĂšres victimes partout de l’islamisme totalitaire. Quels que soient les coupables, leur origine, leurs idĂ©es, ils ont le cƓur sec et l’ñme pourrie par les idĂ©es thĂ©ocratiques totalitaires. A partir de ce jour, il faut faire clairement savoir que nous n’avons plus de sĂ©quelles de la mauvaise conscience du vieux colonialisme. On nous fait la guerre sur nos sols ? On tue nos soldats et nos gosses ? Alors nous allons commencer Ă  croire que nous avons Ă©tĂ© trop faibles et Ă©conomes de la vie de nos ennemis et quoique que notre morale nous en coĂ»te, ils ne mĂ©ritent Ă  prĂ©sent, une fois leurs taniĂšres dĂ©busquĂ©s que le sort terrifiant du Japon impĂ©rial .

 

Ecclésiaste 3

 

3.1

Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux:

3.2

un temps pour naßtre, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté;

3.3

un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bùtir;

3.4

un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser;

3.5

un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements;

3.6

un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter;

3.7

un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler;

3.8

un temps pour aimer, et un temps pour haĂŻr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix

 

 

Jean-Marc DESANTI

1 COMMENTAIRE

  1. Qoi ajouter, Jean-Marc? Rien. Tu as tout dit, et bien dit.
    Notre colĂšre est sourde, comme un volcan avant l’explosion.