C’est un cordonnier à la retraite qui habite au nord de l’Inde, il se nomme Mahashta Mûrasi, et il affirme qu’il est né en Janvier 1835, il est non seulement le plus vieil homme sur la terre mais le plus ancien qui ait jamais vécu, selon le Guinness World Records.
Selon des responsables indiens, l’homme est né dans la ville de Bangalore, le 6 Janvier 1835, et il a été enregistré pour avoir vécu à Varanasi depuis 1903. Il a travaillé comme cordonnier de la ville jusqu’en 1957, quand il a pris sa retraite à l’âge de 122 ans.
«J’ai été en vie si longtemps, que mes arrière-petits-enfants sont morts depuis des années», explique M. Mûrasi. « D’une certaine manière la mort m’a oublié… Et maintenant, il n’est guère d’espoir . Regardez les statistiques, personne ne meurt passé 150 ans, encore moins à 170 ans. À ce moment-là, je suppose que je suis immortel ou quelque chose comme ça. Je pourrais aussi bien en profiter! »
Le certificat de naissance de l’homme et des cartes d’identité semblent confirmer sa version, mais malheureusement, aucun examen médical peut confirmer sa parole pour l’instant. Le dernier médecin Monsieur Mûrasi qui l’a visité est mort en 1971, il y a donc peu d’informations sur ses dossiers médicaux antérieurs.
Pourtant dans la Genèse chapitre 6, il est écrit : L’Éternel dit : « Mon esprit n’animera plus les hommes pendant une longue durée, car lui aussi devient chair. Leurs jours seront réduits à cent vingt ans. » C’est la verset que l’on trouve à la fin de la paracha de Béréchit ou D. dit : « Béchégam hou bassar véhayou yamav méa vééssrim chana – Aussi l’homme étant de chair, sa vie sera de 120 ans ».
Mais selon le Rav Ron Chaya, cette traduction n’est pas exacte :
« Cette erreur provient d’une interprétation erronée du verset que l’on trouve à la fin de la paracha de Béréchit ou D. dit : « Béchégam hou bassar véhayou yamav méa vééssrim chana – Aussi l’homme étant de chair, sa vie sera de 120 ans ».
La vraie explication de ce verset est que D. annonce qu’il laisse encore 120 ans à l’humanité pour se repentir avant d’amener le déluge mais il est vrai que l’on peut comprendre de façon erronée et dire que D. parle de l’être humain qui, étant de chair, ne pourra vivre que 120 ans.
Cela ne peut pas être la vraie explication du verset, d’abord parce qu’encore après ces paroles beaucoup de personnages de la bible ont vécu plus longtemps (Avraham, Yits’hak, Yaacov et beaucoup d’autres), ensuite parce que la réalité montre très bien qu’encore aujourd’hui il y a des êtres humains qui vivent plus de 120 ans.