Des sources proches de la Maison Blanche ont déclaré à Reuters, ce lundi que les Etats-Unis pourrait libérer Jonathan Pollard en échange du quatrième lot de terroristes prévu pour être libéré ce samedi soir. La date de sortie possible de Pollard serait fixée à la mi-Avril.

Si cela est vrai, la libération de Pollard se fera pendant la fête de Pessah qui tombe le 15 avril de cette année, cet espion israélien a été retenu captif aux États-Unis, suite à des accusations d’espionnage depuis 1987.

Pessah, marque la rédemption d’Israël après 210 années d’esclavage en Égypte, cette fête traditionnelle est une date toute choisie pour la libération de Pollard.

Les nouvelles contredises les rapports plus tôt cette semaine, quand la Maison Blanche a réaffirmé mercredi, ne pas avoir l’intention de libérer Pollard, et l’information de l’agence de nouvelles Reuters a été rejetée par la Maison Blanche, qui a déclaré que « rien n’a changé » dans son refus de pardonner Pollard.

Jonathan Pollard a récemment fait l’objet d’une campagne de grande envergure pour sa libération. Il est maintenant dans sa 29e année d’incarcération dans une prison américaine pour avoir passé des informations liées à la sécurité de l’Amérique à Israël. Il a été arrêté par des agents du FBI en 1985, et se trouve depuis dans des conditions difficiles et parfois inhumaines.

Pollard a été arrêté sur des accusations beaucoup moins graves que d’autres espions en prison, et pourtant ces mêmes espions n’ont fait que quelques années, tout au plus.

Plus de 106 députés ont participé à une session extraordinaire de la Knesset en Décembre pour protester contre le refus du président américain Barack Obama de libérer le prisonnier, et ont signé une pétition exhortant le président à reconsidérer sa position.

Plusieurs responsables américains dont l’ancien conseiller à la sécurité nationale, Elliott Abrams, et Lawrence Korb, secrétaire adjoint à la Défense lors de l’affaire Jonathan Pollard, ainsi que l’ancien chef de la CIA,  James Woolsey ont également appelé à libérer Pollard.

L’ancien soldat captif Gilad Shalit a réitéré ces appels, pour libérer Jonathan ce lundi matin.

« Ces jours-ci, je ne peux pas m’empêcher de penser à la grande douleur de Jonathan Pollard, notre grand ami, en prison depuis 29 ans en Amérique – plus de cinq fois la durée de ma captivité , » a noté Shalit, dans une lettre au Premier ministre Binyamin Netanyahou. «Je m’adresse à vous dans ma troisième fête de la liberté (un autre nom pour Pessah) comme un homme libre, puisque vous m’avez envoyé ma libération. »

 

1 COMMENTAIRE

  1. E’assurdo che si chieda, in cambio della liberazione di Pollard, di liberare dei pericolosi terroristi, colpevoli di gravissimi reati. Sia liberato immediatamente e unilateralmente, è stato in prigione già per un tempo lungo al di là di ogni giustificazione. Pollard non ha mai messo in sicurezza la sicurezza degli Stati Uniti.