Sur les deux côtés de la frontière israélo-libanaise, il y a une tension palpable dans l’attente de répliques de la part des deux pays après la mort de six terroristes du « Hezbollah » et des six agents iraniens dans la banlieue de Quneitra.

Selon les rapports des médias étrangers, leur mort était le résultat des attaques aériennes israéliennes. Hier soir, la chaîne britannique Sky News a indiqué que le nord d’Israël se prépare à une éventuelle attaque, et a déployé une batteries de missiles « Kipat Barzel ».

Dans le même temps, dans les rues des quartiers sud de Beyrouth, des milliers de partisans du « Hezbollah », exigent de venger la mort de Jihad Mughnihah, commandant du « Hezbollah » dans le plateau du Golan, et le reste des terroristes morts.

Le jour de l’incident de Quneitra, les médias libanais ont annoncé l’apparition imminente du Secrétaire général du « Hezbollah » Hassan Nasrallah, mais il n’est toujours pas apparu sur l’écran, et ne dit pas un mot sur ce qui est arrivé.

Le seul qui a réagit est le membre du conseil du parti chiite, Mahmoud Komati, qui a dit qu’«Israël ne pourra pas jouir de la paix et de la sécurité, après l’incident. » « Nous répondrons au bon moment et au bon endroit», a-t-il ajouté.

Les observateurs libanais se posent des questions sur le silence de Nasrallah depuis la frappe israélienne. Le journal koweïtien «Al-Rai » a écrit le 20 Janvier que le président syrien Bachar al-Assad a appelé Hassan Nasrallah, et a exprimé ses condoléances sur la perte de Quneitra. Il lui a demandé si l’ « axe de résistance » (Liban/ Syrie) devait agir suite à cette élimination de plusieurs responsables.

Pendant ce temps, les cabinets militaire et politique israéliens se réuniront aujourd’hui pour discuter de la situation dans le Nord.