Les membres du département d’histoire de l’art à l’Université de Tel Aviv ont essayé au mois de Mai d’organiser une visite pour les étudiants sur deux sites français, le Louvre et la Sainte Chapelle, mais ils ont reçu une réponse négative :
«Désolé, nous n’avons pas de possibilité pour cette journée», a répondu dans un mail lapidaire, une responsable de la Sainte-Chapelle. Même teneur du côté du Louvre, où trois horaires différents avaient été sollicités : «Nous n’avons pas de disponibilité pour les créneaux demandés.»
Cela a suscité la suspicion, et ils ont essayé de faire une nouvelle demande similaire par des groupes d’étudiants non israéliens, venant soi-disant d’Italie et d’Abu Dhabi, et quelle ne fut pas leur surprise de découvrir que la demande a été accordée rapidement.
Le Responsable de la direction de Louvre a été contacté ainsi que le Parquet de Paris suite à ce grave incident et celui-ci a répondu qu’il était préoccupé par ce fait, et il a décidé de lancer une enquête interne. Cela est dû selon son avis à une réponse « automatique » du musée. Il a également souligné que l’inscription des étudiants de Tel Aviv avait été confirmée plus tard.
« Un seconde réservation de l’université israélienne a été acceptée par la suite», a précisé le Louvre après un délai de trente-cinq heures, contre quinze minutes pour les deux institutions fictives.
Sefy Hendler, qui a organisé cette sortie pour les étudiants israéliens a dit : «Mes étudiants reflètent toute la diversité de la société israélienne», explique-t-il. A la fin du mois de juin, ils arpenteront bien les couloirs du Louvre et de la Sainte-Chapelle. A la découverte d’un patrimoine dont leur professeur leur «a tant parlé», et qui a pourtant failli leur échapper.
Il semble que le Louvre soit sélectif, car pour rappel, ce site est protégé grâce à la technologie israélienne. Synel, filiale israélienne basée en France et qui a installé depuis 2012 un système intelligent de contrôle d’accès sécurisé combiné à une surveillance électronique.
Ce qui permet d’améliorer la sécurité du musée et l’installation du logiciel Synel dans la gestion du temps, les activités et de contrôle d’accès et la vérification d’empreinte digitale, le passe d’entrée, le carte magnétique, la carte code bar, la carte de proximité, la carte sans contact, et la reconnaissance faciale.
Ces terminaux de vérification ont été directement installés dans les salles d’exposition à l’intérieur du musée et permettent à l’équipe de sécurité du Louvre de mieux détecter les allées et venues des employés et qui sait des terroristes ?