AprĂšs une visite chez lâAutoritĂ© palestinienne, Catala et Fernandez Diaz ont rencontrĂ© le PrĂ©sident Reuven Rivlin et le conseiller Ă la sĂ©curitĂ© nationale, Yossi Cohen, et leurs homologues respectifs.
Le ministre de lâIntĂ©rieur a soulignĂ© que lâEspagne est au plus haut niveau dâalerte terroriste et a pris des mesures plus sĂ©vĂšres, suite Ă des menaces potentielles dâattentats.
« Depuis le 11 Mars 2004, ce niveau dâalerte a Ă©tĂ© maintenu », a dĂ©clarĂ© Fernandez Diaz, qui a expliquĂ© que « les attaques, il y a quelques jours, en France, Tunisie, KoweĂŻt et Somalie ont entraĂźné suite Ă la dĂ©cision du renseignement espagnol, le niveau dâalerte 4 (sur une Ă©chelle de 1 Ă 5), ce qui Ă©quivaut Ă un risque Ă©levĂ© dâattaque terroriste ».
« Sans  gĂ©nĂ©rer la panique, le public a le droit de savoir dans quelle situation nous nous trouvons. Nous sommes conscients quâil nây a pas 100% de sĂ©curitĂ© et notre obligation est de minimiser le risque dâattaque terroriste », a-t-il ajoutĂ©.
Le niveau dâalerte signifie quâil faut  « redoubler dâefforts pour maximiser la protection, la prĂ©vention et la recherche concernant les cibles potentielles du terrorisme, et en particulier leurs infrastructures qui sont ceux qui garantissent le fonctionnement normal de la sociĂ©té ».
Le terrorisme et une coopĂ©ration accrue dans ce domaine ont Ă©tĂ© lâun des points clĂ©s des discussions avec ses diffĂ©rents partenaires en IsraĂ«l.
Le ministre de lâIntĂ©rieur a abordĂ© cette question, en plus du prĂ©sident et du conseiller de la sĂ©curitĂ© nationale, avec le vice-premier ministre et ministre de lâIntĂ©rieur, Silvan Shalom, et la sĂ©curitĂ© publique, Gilad Erdan.
Il a Ă©galement discutĂ© de la situation rĂ©gionale et a soulignĂ© que cette rĂ©gion « toujours turbulente est dans un moment particuliĂšrement complexe et dĂ©licat » pour la croissance de Daesh (acronyme arabe pour lâĂtat islamique).
Ils ont Ă©galement discutĂ© des possibilitĂ©s de relancer un processus de paix entre IsraĂ©liens et Palestiniens et les ministres espagnols ont notĂ© la disponibilitĂ© de lâEspagne pour aider Ă relancer les nĂ©gociations.
Fernandez Diaz a dĂ©clarĂ© que lâun des principaux problĂšmes aujourdâhui est quâil nây a pas de partenaire palestinien. Nous avons un partenaire palestinien en JudĂ©e Samarie et un autre, qui est le Hamas, avec lesquels il peut y avoir des échanges dans la bande de Gaza. Cette prĂ©sence nâest-elle rien de plus et rien de moins que le terrorisme de Daesh, ce qui rend difficile de nĂ©gocier la paix dans la rĂ©gion.
Catala, quant à lui, a rencontré le ministre de la Justice, Ayelet Shaked, qui a expliqué les réformes espagnoles à adapter aux nouvelles menaces terroristes.
« Nous rĂ©formons seulement notre Code criminel et nous rĂ©formons notre ligne de poursuites pĂ©nales pour ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre efficacement aux nouveaux dĂ©fis terroristes, nous avons dĂ©fini de nouveaux concepts juridiques, pour les combattants rapatriĂ©s qui sont formĂ©s par les rĂ©seaux ou de nouvelles façons de commettre des infractions terroristes en Espagne », a dĂ©clarĂ© Catala.
Il a Ă©galement parlĂ© avec Shaked sur les relations bilatĂ©rales en matiĂšre de justice. Les deux ministres ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© dâun dialogue pour parvenir Ă une solution au conflit entre IsraĂ©liens et Palestiniens et a notĂ© que cela ne sera viable quâĂ travers un processus de nĂ©gociation.Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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