C’est un cas exceptionnel qui s’est passé au sein des unités combattantes qui gardent la frontière israélienne dans les hauteurs du Golan. 14 soldats du 51e Bataillon de la division « Golani » ont volontairement quitté l’emplacement d’un village fortifié sur la frontière syrienne pour protester contre le renvoi d’un de leurs compatriotes.

Les médias soulignent que nous parlons du bataillon qui a combattu dans la bande de Gaza pendant l’été dernier et et dont plusieurs de ces soldats sont morts au combat.

Les soldats ont essayé de persuader les officiers ne pas expulser leur ami, promettant de « l’aider à faire face à ce problème, » mais quand les commandants ont refusé, ils ont appelé un taxi et sont allés à un village druze voisin de Majd al-Shams. De là, certains sont allés à la « Beit Hayal» et certains sont juste rentrés chez eux.

Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que « l’auteur de la rébellion » a été renvoyé par Tsahal pour désobéissance systématique au commandant.

Les déserteurs risquent la prison. Les commandants de la 51e bataillon « sont en train de négocier avec la cour de justice de Tsahal. »

Selon des sources militaires, c’est une violation très flagrante, car ces unités sont responsables de missions de combat à la frontière. Toutefois, ils soulignent que la forteresse n’a jamais été laissée sans surveillance.

Au cours des deux dernières années, ceci est le quatrième cas d’abandon en masse de cette unité. Il y a six mois, sept soldats ont quitté leur base en raison du « mauvais comportement du commandant ».

« Des peines très légères pour de tels crimes contribuent à des répétitions régulières » selon l’un des responsables de cette unité de combat. En Juillet 2013, les 13 soldats du 51e Bataillon ont eu 20 jours d’arrêt pour avoir refusé de garder une base, car « ils sont fatigués de ces punitions sans fin. »

Hier, autour de 17h00, il a été signalé que les 14 soldats sont retournés à leur base. Pour rappel, les soldats Golani comme les autres soldats de combats qui risquent leur vie (Kfir, Netsah yehouda, Givati) ne touchent pas plus de 1300 shekels par mois (en moyenne).