La crise des réfugiés syriens en Europe prend de l’ampleur. La photo d’Aylan qui a entraîné une solidarité internationale envers les syriens, fait aujourd’hui moins d’effet. L’émotivité de ce drame familial en Turquie est moindre, et l’inquiétude devant l’arrivée de réfugiés entraîne des réactions de craintes comme celle du Ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Aujourd’hui, on ne parle pas, comme s’il s’agissait d’une censure d’Assad, le principal coupable de cette situation dans le monde, et l’on cherche des solutions au lieu de trouver les causes. Ban Ki-moon, Secrétaire de l’ONU, a qualifié le dirigeant syrien de « criminel contre l’humanité ».

Fabius a ajouté : « Un homme tout seul [Assad] ne peut pas faire obstacle à la solution. Il faudra que l’on trouve des éléments du régime et des éléments de l’opposition pour aller vers cette transition politique », a nuancé Laurent Fabius après les annonces de François Hollande de déployer « des vols de reconnaissance » au-dessus du pays [la Syrie].