Jürgen Todenhöfer a visité il y a six mois pendant dix jours les zones contrôlées par « l’État islamique », accompagné par John, connu pour avoir décapité de nombreux européens devant les caméras. Aujourd’hui, il publie un livre et met en garde: « Ils veulent tuer des centaines de millions de gens ».
Jürgen Todenhöfer, 75 ans, a été pendant 15 ans membre du parlement pour les chrétiens-démocrates de la chancelière Angela Merkel. Dernièrement en Décembre, il a décidé d’atteindre les zones contrôlées par les militants islamiques et a parcouru le pays pendant dix jours, accompagné par Muhammad Amoozi, un citoyen britannique connu comme John, le djihadiste ayant décapité de nombreux étrangers.
Selon le journaliste, la publication de son livre veut montrer son expérience de 10 jours dans l’État islamique, « Daesh et les ambitions de cette organisation qui veut acquérir des armes nucléaires et procéder à la » purification ethnique le plus importante dans l’histoire ».
« Ils sont plus forts que les gens le pensent», dit Jürgen Todenhöfer. « Ils contrôlent la plus grande superficie du Royaume-Uni dans son ensemble et chaque jour apporte des centaines de combattants venus du monde entier à se joindre à l’État islamique. Mossoul, par exemple, est occupé par au moins 400 combattants. Ils sont des ennemis dangereux comme je ne l’ai jamais vu. Je ne vois pas personne ayant une chance de les arrêter. Seuls les Arabes peuvent arrêter Daesh et l’Occident ne peut pas gagner.
Jürgen Todenhöfer a également déclaré dans une interview les préparatifs de son voyage. Il avait l’intention d’atteindre la zone dangereuse et même rédigé un testament en cas de non-retour de son voyage, depuis que d’autres journalistes ont été capturés par Daesh ».
Mais, après de longues négociations sur Skype qui ont eu lieu pendant des mois, Daesh a permis à l’allemand de revoir l’organisation. Le fils de Jürgen Todenhöfer l’a accompagné et a filmé l’ensemble du parcours. « Les combattants vivent dans les maisons qui ont été bombardées. Je dormais sur le plancher, si j’avais de la chance, il a été possible d’obtenir un matelas en plastique. Le seul équipement que j’ai eu était une valise, un sac à dos et un sac de couchage », a-t-il décrit.
