Suite au dysfonctionnement de l’application WAZE, un double enlèvement et un lynchage semblable à ce qui s’est passé avec les deux réservistes au début de la deuxième Intifada à Ramalah a été évité de justesse !

Deux soldats passaient dans la zone située entre Jérusalem et Ramallah, en utilisant l’application Waze (GPS). Elle les a conduit dans le centre du camp de réfugiés de Kalandia, l’un des endroits les plus féroces et agressifs par rapport aux Israélites de Judée-Samarie.

Les soldats ont réalisé où ils étaient quand ils ont vu les pancartes en arabe et ont essayé de faire demi-tour mais se sont retrouvés dans une rue étroite de la « casbah » où se trouvait des jeunes arabes qui ont vite compris qu’ils étaient des soldats israéliens.

 

En quelques minutes, des dizaines de Palestiniens ont commencé à jeter des pierres et des cocktails Molotov sur leur véhicule et la voiture a pris feu, les soldats sont sortis et se sont séparés prenant chacun une direction différente. Contrairement aux rapports hier, les deux soldats étaient armés.

Un des soldats s’est caché dans la cour d’une maison, et a pris contact avec Tsahal, et après un certain temps de nombreuses forces militaires de «Benyamin» et les gardes-frontières sont entrés dans Qalandya. Les soldats ont été pris sous le feu des résidents du camp. 

Un Palestinien a été tué et il y a eu trois blessés, dont un grièvement. Cinq « magav » ont été blessés du côté israélien, l’un d’entre eux a eu une plaie modérément sévère. Après l’opération, le bulldozer de Tsahal a transporté la jeep entièrement brûlée.

Le deuxième soldat, est arrivé à se rendre à Kochav Ya’akov. Son sort a inspiré la plus grande crainte de l’armée. Une source militaire a déclaré que les actions exactes et le courage des deux soldats ont empêché l’enlèvement ou un lynchage à Kalandia, ce qui aurait pu conduire à des conséquences imprévisibles et «mettre le feu dans toute la région ».

La source a également dit que Tsahal enquête sur l’incident et en particulier le rôle de l’application Waze, car ce n’est pas la première fois qu’un soldat pénètre en territoire ennemi involontairement. La négligence de l’application erronée est très dangereuse », a-t-il dit.