Le terrorisme islamique a été au centre, ce matin, du débat entre les candidats républicains, en Floride.
Alors que les États-Unis font part du ralliement de Ben Carson à Donald Trump, ce dernier vient d’affirmer, haut et fort, son empathie pour Israël, lors de son analyse sur ce douloureux conflit qui oppose, depuis près de deux générations, l’État Hébreu aux Arabes.
« Personne n’est plus pro-israélien que moi », a-t-il répété avec force, tout en ajoutant, néanmoins, que lors des négociations à venir, il se montrerait …neutre. « J’ai parlé avec les plus brillants des Israéliens et les plus… difficiles, et il n’y en a pas un seul parmi eux qui ne désire pas la paix. Tout le monde sait que je suis du côté d’Israël. Je me déclare, simplement, neutre pour l’autre partie afin de faciliter la tenue de négociations. Elles seront probablement, de tous les temps, les plus difficiles à mener. Mais rien ne nous empêche d’espérer, peut-être, de parvenir à un accord. »
Un démarquage net et précis en réponse au candidat Ted Cruz qui s’est dit, lui, d’autant plus incapable de l’être que l’assassinat récent d’un Américain par des terroristes palestiniens venait de se produire en Israël.
Abordant la question, le sénateur Marco Rubio a, pour sa part, condamné les propos de Trump et s’est dit persuadé qu’il n’y avait aucune possibilité d’un accord avec les Palestiniens dans les prochaines décennies ; « ils ne veulent pas la paix (a-t-il dit), ils veulent détruire Israël ».
Jusqu’à présent, 25 états ont voté dans la course républicaine. Avec 458 délégués, suivi par Cruz avec 359, Rubio 151 et John Kiisik 54, Donald Trump possède un avantage certain sur ses concurrents.
Les élections auront lieu la semaine prochaine dans d’autres états, y compris la Floride, considérée comme l’un des plus influents dans la course à la Maison Blanche.