Suite à des menaces de mort, des plaintes ont été déposées à la police par la famille du soldat qui avait tiré sur un terroriste blessé, à Hébron.

Un homme avec un accent arabe (on ne sait pas à l’heure actuelle, si cette menace vient du Hamas ou de la famille même du terroriste de Hevron) a dit à la famille : « Vous êtes les prochains ». Concernant l’affaire de ce jeune soldat, la sœur du soldat qui a tiré sur le terroriste a déclaré que les chefs militaires tentent d’imposer à son frère la cour martiale sans qu’il ne puisse se défendre.

« Les juges l’ont déjà jugé et il ne reste plus qu’à l’exécuter sans qu’il puisse se défendre ». Elle a accusé le chef d’état-major, le porte-parole de Tsahal, le ministre de la Défense, et le Premier ministre de condamner et lyncher Elor avant même qu’il ne puisse se défendre :

«Vous avez lynché Elor sur la place publique, et l’avez réduit en poussière sous vos pieds. Nous demandons une certaine compréhension et un peu de compassion. Il a été reconnu coupable et condamné, et nous craignons que cela soit avéré dans ce procès. Il n’est pas un terroriste, c’est un soldat».

Un haut responsable militaire de Tsahal a ajouté que les règles d’engagement ne changeaient pas pour tous les soldats, et certainement pas en fonction d’un résultat de réseautage social.

Des dizaines de personnes demandant la libération du soldat ont manifesté à l’entrée de la prison de Tsrifin. Il y avait des soldats et des officiers de combat de réserve mais aussi des mères de soldats. Ils ont dit que cela était une honte que l’armée israélienne emprisonne un soldat exceptionnel qui a sauvé des vies.

La détention du soldat a été prolongée de 4 jours. Trois autres officiers ont été jugés et réprimandés parce qu’ils n’avaient pas empêché le soldat de tirer sur le terroriste blessé.