L’audience du tribunal militaire a rendu sa décision ce jeudi pour le soldat Elor Azria, qui est en détention provisoire depuis jeudi dernier pour avoir tiré sur un terroriste à Hévron.

Le procureur militaire a fait valoir à l’audience que le soldat etait soupçonné d’avoir tué le terroriste et qu’il devrait faire face à une seconde prolongation de son arrestation.

Au cours de l’audience, le procureur militaire a déclaré que, malgré les réclamations faites au début de la procédure concernant une accusation d’assassinat prémédité, le tir du soldat était soupçonné d’homicide involontaire.

Lors de l’audience, le procureur militaire, le Lieutenant-colonel Adoram Rigler, a déclaré : « Au cours des deux derniers jours, il y a eu des développements importants dans l’enquête ».

Le procureur a dit qu’il y avait encore un certain nombre d’enquêtes pour son achèvement, et qu’à cause de cela, il demandait une prolongation de sa détention. « A ce stade, sur la base des éléments et les preuves basées sur cette vidéo en temps réel, qui montrent le suspect faisant signe à la population de reculer, puis il tire froidement sans que le terroriste ne soit une menace ».

Le procureur a également noté que le Commandant de l’unité avait demandé au soldat pourquoi il avait agit ainsi, et que le soldat avait répondu: « Le terroriste devait mourir ». « Cette déclaration a été faite quelques secondes après l’incident », a-t-il dit, notant que plusieurs autres soldats avaient également entendu ces mêmes mots. « Ces citations sont à l’étude concernant le suspect », a-t-il ajouté.

Au cours de l’enquête, le soldat a présenté deux versions différentes de la cause de ce tir, et pour cette raison, deux enquêtes sont menées sur le terrain. Selon le commandant du bataillon à 10:30h lors de l’incident, le soldat a tiré parce que le terroriste avait déplacé sa main tenant le couteau.

Mais vers 13h30, le Commandant de la brigade a ajouté la crainte de la présence d’une ceinture explosive sur le terroriste à terre. Parmi les enquêtes, le soldat a apparemment parlé au téléphone avec ses parents et son avocat, ce qui peut-être l’explication du changement de la version précédente.

En outre, au cours de l’enquête initiale menée par le Commandant du bataillon, il ressort que la version n’est pas compatible quant au couteau, par le fait que l’un des officiers présents ayant agit contre les deux terroristes, avait retiré le couteau se trouvant à côté d’eux. A ce moment, le Commandant du bataillon a dit au soldat qu’il était suspendu de son poste de combat.