Le Cabinet a tenu sa première réunion hebdomadaire dans les hauteurs du Golan, dans un effort de souligner la détermination nationale de ne jamais donner ce plateau stratégique, en dépit de la pression internationale.

Selon les rapports, un projet d’accord pour mettre fin à la guerre civile syrienne est actuellement présenté avec le soutien des États-Unis, la Russie et d’autres grandes puissances, et fait valoir que les hauteurs du Golan restent un territoire syrien et doivent être restituées à la Syrie.

Selon la Voix d’Israël (Kol Israël), Netanyahu a pris l’initiative de dire à la communauté internationale que le retrait israélien du Golan n’est en « aucune façon à l’ordre du jour, ni même dans le futur. »

Israël a conquis 1.200 kilomètres carrés des hauteurs du Golan à la Syrie pendant la guerre des Six Jours en 1967, et plus tard annexé.

Ce qui n’a pas été reconnu par la communauté internationale. Selon les rapports, Netanyahu craint qu’Israël soit obligé de rendre le Golan dans le cadre d’un futur accord de paix pour mettre fin à la guerre en Syrie.

Channel 10 a rapporté que Netanyahu avait discuté de la question par téléphone avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Le rapport indique également que le premier ministre envisage de discuter de la question avec le président Vladimir Poutine au cours d’un voyage en Russie, le 21 Avril.

Les hauteurs du Golan sont considérés comme un moyen de superviser toute la région et  de contrôler le nord d’Israël, sur la côte méditerranéenne. La maîtrise de ce plateau stratégique a permis à Israël, d’être relativement épargnée par la guerre civile syrienne, et de prévenir les attaques des groupes terroristes du Hezbollah et de l’Etat islamique, agissant en Syrie.