La police est en état d’alerte depuis ce matin, premier jour de demi-fête en Israel où arrivent de nombreux Juifs à Jérusalem et aussi sur le Mont du Temple, un lieu fortement gardé depuis les attaques sur ce lieu de la part des arabes.
Parmi les Juifs qui se rendent au Mont du Temple se trouve les « combattants juifs pour la reconstruction du Temple » qui tentent de faire comprendre aux Arabes que ce lieu est aussi le plus saint du Judaïsme et n’est pas une mosquée comme tous les Arabes veulent le faire croire.
Cet endroit est donc devenu le « point le plus chaud » d’Israël. La police a mobilisé toutes leurs forces pour protéger ce lieu saint et démontre une volonté d’arrêter toute « provocation » de la part de ce groupe de Juifs pour la restauration du Troisième Temple.
Ce dimanche matin, le Mont du Temple, quatre ou cinq des militants du mouvement « Olim le-Har » (« Nous allons à la montagne»), ont essayé d’accomplir des rituels religieux sur le site du Temple juif détruit. La police les a accusés d’avoir violé les règles de conduite sur le territoire et ils ont été emmenés après une altercation.
Selon les règles, les juifs religieux sont autorisés à visiter le Mont du Temple a des heures précises mais il est interdit au cours de ces visites d’effectuer des rituels religieux. Toute manifestation d’intention « de retourner le Mont du Temple pour les Juifs et reconstruire le Temple à la place de la mosquée » provoque des représailles du fanatisme religieux de la part des musulmans, l’atmosphère se réchauffe fortement et le gouvernement a par la suite des problèmes dans l’arène internationale.
Vendredi dans la vieille ville, plusieurs militants « Olim le-Har » ont déjà été arrêtés au Mont du Temple avec trois chèvres sacrificielles. Ce dimanche, l’un des détenus a été accusé de violation de l’interdiction administrative de comparaître à Jérusalem pendant les fêtes.
A la veille des vacances, la police a interdit aux députés et ministres d’apparaître sur le Mont du Temple pendant la semaine de Pessah afin d’éviter une nouvelle augmentation de la tension à Jérusalem.
Après une aggravation de la « deuxième Intifada », Israël et la Jordanie ont accepté d’installer des webcams sur le Mont du Temple pour la diffusion de ce lieu sacré.
Cependant, suite à l’opposition à ce projet de la part des palestiniens, le gouvernement jordanien a décidé de le geler.