Depuis des décennies, les organisations pro-palestiniennes tentent de distiller leur volonté de délégitimation d’Israël sur les terrains de sport de la planète
« La FIFA s’est offert une bonne conscience “bon marché” sur le dos d’Israël et sur celui de tous ces travailleurs esclaves des temps modernes »
Mais le sport est aussi, hélas, un instrument politique permettant la continuation de la guerre par d’autres moyens. Le conflit israélo-palestinien ne connaît point de trêve olympique pour le nationalisme palestinien et le sport est une formidable tribune politique internationale, son terrain favori pour frapper les esprits et les intérêts israéliens.
Plus récemment, depuis l’annonce par l’UEFA de l’organisation du Championnat d’Europe des espoirs par Israël en juin 2013, les autorités palestiniennes n’ont eu de cesse, avec les organisations pro-palestiniennes à travers le monde, d’exiger le retrait d’Israël de ce tournoi.
Footballeur et djihadiste : le cas Mahmoud Sarsak
Qui est donc ce Mahmoud Sarsak ? Si l’on en croit le narratif palestinien, ce jeune homme de 25 ans, originaire de la bande de Gaza, serait un footballeur professionnel, international palestinien (une seule sélection contre l’Irak en 2008). Le 22 juillet 2009, il s’apprête à rejoindre son nouveau club en Judée-Samarie, mais lors d’un contrôle sécuritaire israélien, au terminal d’Erez, il est arrêté et placé en détention administrative. Accusé par Israël d’appartenir au Djihad islamique (organisation terroriste palestinienne inscrite sur la liste noire de l’Union européenne et des Etats-Unis). Et donc placé en détention administrative en tant que “combattant illégal”, une accusation qu’il nie depuis son arrestation alors qu’il se considère lui-même comme un “prisonnier de guerre”, statut du droit international reconnu pour les combattants armés.
Le 14 mai dernier, un accord avait pourtant été trouvé entre les détenus palestiniens et l’administration pénitentiaire israélienne afin de lever une grève de la faim de deux mille d’entre eux, pour dénoncer le recours à la détention administrative, une mesure sécuritaire régie par l’ordonnance de 1924 du Code de procédure pénale (arrestations et perquisitions), promulguée à l’époque du mandat britannique sur la Palestine. Mais, malgré cet accord, Mahmoud Sarsak poursuivit sa grève de la faim.
Lors de la seconde Intifada, plusieurs dizaines de civils israéliens ont été tués dans des attentats suicides de joueurs issus d’un club de foot palestinien d’Hébron : le Djihad Soccer Club. Et lors de l’opération “Plomb durci” à Gaza en 2009, trois footballeurs internationaux palestiniens (Ayman Al-Kurd, Wajeh Moshtahi et Shadi Sbakhe) ont trouvé la mort lors de violents échanges de tirs avec l’armée israélienne. Ils étaient tous combattants du Djihad islamique qui s’était empressé de saluer leur mémoire à l’annonce de leur décès.
La FIFA : une bonne conscience “bon marché”
La prise de position de la FIFA est hypocrite et cynique. Hypocrite : en 2006, un certain Sepp Blatter déclarait : “Nous ne commencerons pas à faire des déclarations politiques. Nous, au football, si nous nous mêlions de telles discussions, ce serait contre nos statuts. Nous ne faisons pas de politique”. Une déclaration qui faisait suite aux demandes de responsables politiques allemands d’exclure l’Iran de la phase finale de la Coupe du Monde 2006, en Allemagne, après les nombreuses provocations de son président Ahmadinejad d’appeler à rayer Israël de la carte du monde.
Où est donc la voix de la FIFA pour mettre en garde le sanguinaire régime syrien d’assassiner le gardien de but Abdel Basset Sarout, traqué dans la ville de Homs, capitale de la révolution syrienne ? Il échappe chaque jour à la mort et continue à manifester avec les siens et à chanter pour la liberté. Sa maison bombardée par l’armée du régime est complètement détruite, son frère et plusieurs membres de sa famille assassinés. Blessé à deux reprises, il est aujourd’hui le “gardien de la révolution” comme le nomment ses supporteurs sportifs et politiques.
Un projet utopique diront certains, mais, cette folle idée fait déjà son chemin puisqu’une ONG internationale, OneVoice, s’est mobilisée autour de ce projet fédérateur pour qu’Israéliens et Palestiniens puissent organiser la Coupe du Monde de football 2018, que la FIFA a attribuée
à la Russie.
Article de Yohann Taieb pour le Jérusalem Post Edition Française
cantona a une femme musulmane qui a du aussi de son coté lui mettre la pression pour un soutien a ce palestinien ! cantona a toujours ete pro muzz ! ce n ‘ est pas étonnant qu ‘il ait soutenu ce pseudo terroriste palos !