Un panel de juge de la Haute Cour israélienne a rejeté une pétition dimanche, qui a demandé l’annulation de l’alimentation forcée des détenus et des prisonniers.
Les juges de la Cour suprême, Elyakim Rubinstein, Noam Solberg et Menachem Meni Mazuz ont jugé que l’amendement donné aux prisons israéliennes, permet aux détenus une alimentation forcée pour éviter de causer des dommages à leur santé, et soutient toute mesure constitutionnelle concernant les droits des prisonniers et les détenus.
Les juges ont souligné qu’ils étaient revenus sur leur décision à la lumière des anciennes décisions israéliennes, et selon le droit international, et le droit hébreu.
Dans leur décision, les juges ont également expliqué que le fait de permettre l’alimentation de force des détenus maintient un équilibre entre la sainteté de la vie, les intérêts publics, le droit de l’individu à la dignité, leur droit à l’autonomie et la liberté d’expression. La décision aurait été également fondée sur plusieurs sources médicales, juridiques et judiciaires.
L’Assemblée de la Knesset a voté pour cette » alimentation forcée » lors d’une projet de loi en Juillet 2015, après un long processus avant qu’elle ne soit approuvée. Un amendement a donc donné l’ordre aux prisons israéliennes de permettre à un représentant de la prison après la décision d’un juge du tribunal de district et l’autorisation du procureur général, de demander qu’un prisonnier en grève de la faim lui soit imposé de recevoir des soins médicaux.
L’approbation de la loi a soulevé beaucoup d’opposition de la part des experts médicaux, et dans un cas récent, des médecins ont refusé de nourrir de force Mohammed Allaan, un détenu terroriste en gréve de la faim.