Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Galant n’ont pas été autorisés par le cabinet à prendre de futures décisions. Cela ne veut pas dire que cela n’arrivera pas, car ce type de certification peut se faire par téléphone et dans un délai immédiat. Gallant, qui prévoyait se rendre aux États-Unis lundi prochain après que son vol ait été retardé la semaine dernière, ne devrait pas prendre l’avion. L’une des conditions posées par Netanyahu : une décision du cabinet sur la nature et le moment de l’attaque définitivement, donc Gallant, qui prévoyait de se rendre à une série de réunions avec de hauts responsables aux États-Unis, n’aura pas lieu ce lundi.
Les contacts avec les Américains
Des sources à Jérusalem affirment que même si les États-Unis estiment qu’Israël doit modérer un peu plus sa réponse, ou choisir une réponse différente ou une portée différente, cela montre qu’ils comprennent la décision israélienne émergente. On estime que les écarts entre les pays se sont considérablement réduits, non seulement à la suite de la conversation Netanyahu-Biden, mais également à la suite de la conversation préliminaire entre le ministre Ron Dermer et le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Plus tôt, nous avons publié pour la première fois que, dans le cadre des préparatifs d’une réponse israélienne à l’attaque iranienne, les États-Unis enverraient à Israël des batteries de défense aérienne pour intercepter des missiles balistiques. C’est la première fois que les États-Unis fournissent des batteries de défense à Israël.
Les systèmes de défense seront exploités par des soldats américains sur le territoire israélien. C’est une démarche qui a été pratiquée dans le passé et qui va désormais être mise en œuvre. L’objectif est de préparer avec les Américains une réponse iranienne, qui devrait entrer en vigueur si Israël attaque l’Iran.
Il a été rapporté plus tôt que Tsahal et l’armée de l’air se préparaient à une action contre l’Iran et que les Américains devraient recevoir une mise à jour avant l’attaque, dans le cadre de la préparation conjointe des actions de représailles de l’Iran.
Dans le même temps, l’Iran menace de répondre à toute réponse d’Israël, même insignifiante. L’Iran a informé les pays de la région qu’il avait l’intention de répondre à toute attaque, sur fond de rumeurs selon lesquelles l’Iran contiendrait une réponse pas trop dure. Le président du Parlement iranien Mohammad Bakr Kalibaf à la chaîne libanaise Al-Mayadeen : « Nous avons annoncé à plusieurs reprises que nous ne voulons pas et ne voulons pas étendre la guerre, mais nous répondrons certainement à toute attaque contre nous par la force et dans d’une manière appropriée. Nous l’avons clairement démontré dans le passé, et j’espère que cela servira de leçon à nos ennemis. »