Tempête de logiciels espions illégale au sein de la police : l’ancien commissaire de police Roni Alshikh, qui pendant son temps de mandat aurait utilisé à outrance des logiciels espions, a choisi aujourd’hui (mardi) de continuer à ne pas répondre aux questions. Hier soir, des hauts responsables du siège national ont attaqué Roni Alshikh qui est soupçonné d’avoir commis les infractions pendant son temps de travail, et a déclaré : « Si les publications sont correctes, il devra être jugé. »
Plus tôt, nous avons signalé pour la première fois que les anciens directeurs des ministères de la Justice, des Finances et des Transports, qui auraient été espionnés par la police dans l’affaire d’espionnage de surveillance, ont conjointement demandé la création d’une commission d’enquête d’État sur la question : » Nous sommes dans une tempête sensible et nos sentiments sont extrêmement difficiles et sous tension. Si les choses qui ont été publiées sont vraies, tout notre monde personnel et professionnel serait exposé. « Ils ont même cherché à détruire tous les documents collectés à partir de leurs téléphones. »
L’affaire a provoqué une « guerre mondiale » entre l’actuel chef de la police et le chef de la police du temps du commissaire Roni Alshikh. Les responsables ont ajouté que « si les publications sont correctes, Roni Alshikh restera dans les mémoires comme le commissaire qui a causé le plus de tort à la police et pour cela, il devra être jugé ».
La police de l’époque a même espionné en plus de Avner Netanyahou et tout l’entourage de l’ancien premier ministre, des téléphones des PDG qui n’étaient pas suspects, les choses n’auraient sûrement pas été faites de l’avis de l’ombudsman, du procureur, des procureurs de district. Ils veulent faire un test dans un événement qui pour eux est un tremblement de terre. Entre temps, le bureau du procureur général devra informer le tribunal avant 14h00 de l’étendue de l’intrusion non autorisée chez les accusés et les témoins dans les affaires de Netanyahu. Pour autant que l’on sache à l’heure actuelle, les informations de la police n’ont pas encore été transférées au bureau du procureur de l’État et juste dans au moins un cas, jusqu’au témoin de l’État Shlomo Pilber, à ce stade, il semble que l’intrusion téléphonique ait été effectuée après un ordre mais s’en est écartée.