Le premier incident impliquait une adolescente juive qui se promenait avec son père lorsqu’un homme assis à la table d’un restaurant lui a soudainement jeté un verre de vin au visage. L’agresseur a ensuite pris un deuxième verre à un autre client et l’a renversé sur elle, criant « Libérez la Palestine » et qualifiant la jeune fille de « tueuse d’enfants » et d’auteure d’un « génocide ». Des passants et le personnel du restaurant ont tenté d’intervenir, mais l’homme a poursuivi sa tirade verbale, empreinte d’insultes antisémites. Même après avoir été informé qu’il était filmé, l’agresseur n’a manifesté aucun remords.
Une autre attaque alarmante a eu lieu le lendemain : un jeune garçon juif portant une kippa a été agressé en pleine rue. Un homme aux traits moyen-orientaux s’est approché de lui, a crié « Libérez la Palestine » et l’a frappé au visage. Ces actes ont provoqué une onde de choc au sein de la communauté juive et ont révélé une crise croissante de l’antisémitisme dans la société belge .
Ralph Pice, président du Centre d’information et de documentation juive (JID) de Belgique , a exprimé sa profonde inquiétude : « Les Juifs ne sont plus en sécurité en Belgique. Si nous ne nous défendons pas, personne ne le fera. C’est la dure réalité. » Il a également critiqué la réaction publique et officielle, accusant les autorités et les médias de minimiser les attentats et de protéger leurs auteurs au lieu de condamner fermement les violences.
La récente enquête IPSOS, commandée par l’Association juive européenne (EJA), a confirmé que la Belgique était le pays le moins sûr pour les Juifs parmi les six pays européens étudiés, dont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et les Pays-Bas. Les répondants belges ont exprimé un fort sentiment d’aliénation envers les Juifs et un soutien minimal à l’intervention de l’État pour protéger les communautés juives.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
