Suite aux informations faisant état d’une trêve avec le Hezbollah dans les prochaines heures, des explosions se produisent dans le système politique en Israël.

La faction Otzma Yehudit à la Knesset a annoncé qu’elle se réunirait bientôt pour une réunion extraordinaire.

Le ministre de la Culture et des Sports du Likoud, Miki Zohar, a déclaré : « La trêve est une grave erreur qui met en péril les principales réalisations sécuritaires d’Israël ces derniers jours. J’espère vraiment que ces informations ne sont pas vraies, nous devons poursuivre tous nos efforts. »

Bezalel Smotrich a écrit : « La campagne dans le nord doit se terminer selon un scénario : la destruction du Hezbollah et la privation de sa capacité de nuire aux habitants du Nord. L’ennemi ne peut pas avoir le temps de se remettre des coups violents. Il se réorganise pour continuer la guerre en 21 jours. La capitulation du Hezbollah ou la guerre, sinon nous ne rétablirons pas la sécurité du Nord et du pays.»

Orit Sitruk l’a soutenu : « Il n’y a aucune possibilité de cessez-le-feu. Pas avant 21 jours. Pas avant 21 heures. Le Hezbollah a transformé le Liban en baril d’explosifs. Nous ne répétons pas les erreurs du passé. Nous ne nous arrêterons pas tant qu’ils ne seront pas réparés. »

Yaïr Lapid, le chef de l’opposition, est également contre une trêve de 21 jours et propose de lui accorder une semaine pour que le Hezbollah n’ait pas le temps de se redresser.

Gideon Sa’ar, qui a failli devenir ministre de la Défense, estime également qu’il faut continuer : « La continuité et l’activité systématique sont nécessaires pour détruire l’essentiel de la capacité du Hezbollah à menacer les arrières d’Israël ».

Ze’ev Elkin, membre de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, a déclaré que le Hezbollah doit s’étendre au-delà du fleuve Litani, sinon aucune concession ne sera possible.

Les députés du Likoud ont déclaré que les propositions de trêve étaient des « paroles creuses ».

Bref, Netanyahu traverse des temps difficiles à New York. Le choix entre la possibilité de parvenir à un accord par la diplomatie et l’effondrement du gouvernement.