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Israël se prépare à entrer sur le marché égyptien à travers une série de projets à grande échelle, après de nombreuses années de séparation au sein de la coopération économique entre les deux pays.

Les discussions conjointes sur les projets reflètent le rapprochement entre les deux pays, en plus du « besoin urgent d’améliorer les infrastructures en Egypte, en raison de la grave crise économique qui menace la stabilité politique dans le pays ».

La signature du traité de paix entre l’Egypte et « Israël » en 1979, a augmenté la coopération économique entre les deux pays, puis elle a progressivement diminué après le faible intérêt manifesté par l’Egypte.

Ces derniers temps,  l’intérêt de l’Egypte a augmenté dans de nombreux projets en partenariat avec « Israël », y compris le dessalement de l’eau de mer pour compenser le manque  potentiel du Nil, qui pourrait conduire à une importante pénurie d’eau potable pour l’irrigation.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Mais aussi l’énergie solaire et la production de champs électriques, l’agriculture, l’irrigation et le gaz. En outre, l’Egypte étudie la possibilité d’étendre la coopération dans le secteur du tourisme avec « Israël », depuis les « milliards de dollars investis dans l’expansion du canal de Suez qui n’a pas encore donné lieu aux recettes escomptées ».

Selon « Yedioth », cette nouvelle coopération des deux pays, liée à la sécurité d’Israël est aussi pour des raisons politiques. La normalisation économique entre les deux pays est limitée, car le volume des échanges a été atteint en 2014 (112 millions $).

Le jury international a condamné le gouvernement égyptien à une amende de 1,7 milliard $ au profit de la compagnie d’électricité israélienne, après l’arrêt de l’approvisionnement en gaz égyptien à Israël, dans le sillage de la révolution du 25 Janvier 2011. Le ministère du Pétrole prendra toutes les mesures juridiques pour contester le jugement en faveur de la compagnie électrique d’Israël et le gel des négociations qui ont lieu entre les entreprises égyptiennes pour importer du gaz à partir des champs israéliens.

Les craintes israéliennes :

Le document montre que les pourparlers qui ont eu lieu récemment entre les responsables israéliens et américains, incluent un débat sur les craintes de l’impact négatif possible du cours de l’économie égyptienne et des problèmes sociaux sur la stabilité du régime en Egypte, ce qui pourrait contribuer à l’arrivée des Frères musulmans dans les rues, et porter atteinte à la règle du « système général de Sisi ».

Le document estime que la crise économique en Egypte a augmenté tout en intensifiant le conflit armé dans le Sinaï et en Libye, ainsi que les répercussions du soutien de l’Egypte à l’Arabie saoudite dans sa guerre au Yémen.

En même temps,  seule une partie de l’Egypte profite de l’aide financière annoncée par l’Arabie Saoudite, ainsi que les Émirats arabes unis et le Koweït. De plus, l’accord préliminaire avec le FMI de prêter à l’Egypte 12 milliards de $, a été associé à un certain nombre de conditions relatives à la réduction de la bureaucratie, comme augmenter les impôts et réduire les subventions, ce qui pourrait provoquer la colère dans la rue égyptienne et faire revenir les adeptes des frères musulmans.