Les autorités de l’AP ont arrêté quatre Palestiniens qui se sont rendus dans une Soucca dans une implantation juive à proximité.
Les services de sécurité palestiniens ont arrêté les quatre habitants du village palestinien de Wadi Nis, car ils « ont participé à la célébration de Souccot dans la colonie voisine d’Efrat (Goush Etzion) » .
La présence palestinienne à cette fête juive a été vanté par la chef du conseil local Efrat, Oded Revivo. Il a publié dans sa page « Facebook » des photos de l’événement, dans lequel les Palestiniens étaient proches des habitants juifs et des officiers de Tsahal.
« Voici les habitants de Efrat mais aussi de El Hadar, venu de Wadi Nis, à côté de la police et les hauts officiers de l’ armée, » – a écrit Revivo. – « Ils sont tous venus montrer qu’il y a assez d’ espace pour tout le monde. Il n’y a rien à dire… Plus on parle, mieux on se connaît, et plus il y a le potentiel pour une vie meilleure « .
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Il est dommage que le directeur général de B’Tselem, Hagai Elad, qui au contraire, préfère aller plus loin vers les Nations Unies, n’est pas venu ce matin à Efrat » a ajouté le chef du conseil de Ofra.
A propos des «pourparlers de paix» entre les habitant juifs de Judée Samarie et les Palestiniens dans la soucca festive d’Efrat, il a a écrit à un grand nombre de médias, y compris le Washington Post.
Mais l’Autorité palestinienne, n’a pas apprécié ces nouvelles dés que les photos de Revivo ont commencé à se propager dans les réseaux sociaux; Les commentateurs palestiniens ont fait pleuvoir des messages de haine en accusant les invités palestiniens sous la soucca de « traîtres » de malédictions et de menaces. Le gouverneur de Bethléem a promis de «traiter avec eux conformément à la loi. »
Cependant, après l’arrestation du vice – gouverneur de Bethléem Mohammed Tae – il a assuré dans une interview à « Bet Reshet » que la loi palestinienne n’interdit pas la communication avec les « colons », et cela n’inclut pas dans la catégorie des « traîtres à la nation ».
Selon l’Autorité palestinienne , les » auteurs du scandale seront assis derrière les barreaux deux ou trois jours le temps que des foules en colère disparaissent et suivra leur libération « .
Oded Revivo a appelé cette décision palestinienne « honteuse. »
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