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Ce matin une nouvelle affiche dégradante envers le Premier ministre Benjamin Netanyahu à l’Académie d’Art de Betzalel, montrant Netanyou nu avec cette fois ci un noeud coulant sur ses parties génitales.

La jeunesse appartenant au parti politique du Likoud a appelé « à la fermeture de l’établissement d’enseignement jusqu’à une enquête approfondie sur l’incitation contre le Premier ministre ».

« Nous sommes face au dégoût en ce qui concerne l’Académie d’Art de Betzalel depuis ces derniers jours et il faut admettre que c’est difficile pour nous. Il semble que certains élèves de la Betzalel confondent entre liberté d’expression et l’art de l’incitation évidente…L’institution académique soutient ce genre d’incitation faible et perverse et n’a pas le droit d’exister…Nous exhortons les autorités à agir rapidement contre les instigateurs et fermer les portes de Betzalel en attendant la fin de l’enquête. Car ne pas agir pourrait, à Dieu ne plaise, engendrer une catastrophe et il serait trop tard ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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L’école Betzalel a dit en réponse: « La caricature en question est apparemment le travail d’un étudiant pour protester contre l’enquête de la police de l’étudiante (arabe) de Betzalel hier soir. Le dessin a été enlevé à notre demande des murs de l’Académie, et reflète la colère des étudiants au sujet de la menace pour la liberté d’expression en général, et l’immensité de l’Académie des Arts, en particulier pour les étudiants de Betzalel par tout le spectre politique. Cette performance de protestation pacifique contre  la liberté d’expression de Betzalel encourage un débat ouvert sur les limites de la liberté d’expression et continuera, comme toujours, pour protéger et préserver la liberté d’expression en Israël ».


L’étudiante arabe qui a accroché la premiere image du ministre avec une corde de pendu, a été interrogée par la police en vertu de la prudence sur des soupçons d’incitation.

À l’issue de son enquête, sur la forte croyance qu’elle a agi innocemment, il a été décidé de ne pas la mettre en examen. C’est une étudiante de première année, âgée de 20 ans, d’origine arabe, qui a présenté la performance de ce projet, les élèves ont reçu des camarades de classe. La décision d’ouvrir une enquête n’a pas été facile, et hier même, le Bureau du Procureur a dit qu’elle ne constituait pas une incitation.

Mais ce matin, il semble que l’atmosphère d’incitation de cette école contre l’actuel gouvernement augmente en force…