Les femmes françaises sont interdites dans les cafés et les bars de certains banlieues en France.
Les journalistes pour la chaîne de télévision France 2 ont fait un reportage dans diverses communautés avec des populations islamiques élevées à Paris pour montrer comment les hommes musulmans conservateurs font respecter la ségrégation sociale dans les espaces publics.
Dans les images secrètes, les militants Nadia Remand et Aliza Sayah qui font parties d’un groupe de campagne pour les droits des femmes et la Brigade des Mères entrent dans un magasin à Sevran: une commune dans la banlieue nord-est de Paris.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Les terrasses de cafés et les rues ont quelque chose en commun: les femmes semblent avoir été effacées », selon la journaliste Caroline Sinz :
Un client dans la boutique a dit aux femmes : « Il est préférable d’attendre à l’extérieur. Il y a des hommes ici. »
Un autre a dit: « Dans ce café, il n’y a pas de diversité. Dans ce café, il n’y a pas de mélange. Nous sommes à Sevran, pas Paris. Ici, il y a une mentalité différente. C’est comme un retour à la maison (pays arabe) », a-t-il ajouté.
A Lyon, une ville plus au sud, la journaliste de France 2 a parlé à une jeune femme qui a dit qu’elle fait en sorte d’être très prudente dans la façon dont elle s’habille.
Elle porte des vêtements amples et pas de maquillage pour éviter d’être ciblée par les hommes musulmans dans le quartier.
Le rapport d’infiltration a été appelé comme un exemple « intolérable » de la « discrimination contre les femmes » par Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat aux affaires numériques et l’innovation.
« Il y a maintenant des zones dans notre pays où les femmes ne peuvent plus aller », a dit Pascale Boistard, ministre des droits des femmes.
L’inégalité des sexes dans certaines parties de Paris a exacerbé les émeutes urbaines en 2005, quand les hommes musulmans et conservateurs ont pris le contrôle des différents quartiers, y compris Sevran.
Maintenant, le groupe féministe Collectif des Femmes organise des marches dans les rues qui sont dominées par les hommes musulmans dans un effort pour encourager le groupe à se diversifier.
Mais pour beaucoup de femmes qui vivent dans Sevran, Lyon ou ailleurs, leur vie quotidienne est encore régulièrement censurés.
« Elles ont peur, elles ont déjà parlé dans de nombreuses villes, où elles disent qu’elles ont été insultées et agressées », selon Sinz sur France Info.
« Alors maintenant, pour éviter les menaces, et être mis sous pression, elles se censurent et gardent le silence. »
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