Le secrétaire d’état John Kerry s’est fait un nouvel ennemi avec son discours répugnant mercredi au Royaume-Uni : la Première ministre Theresa May, dont le porte-parole a publié un communiqué jeudi disant: « Nous ne pensons pas qu’il est approprié d’attaquer la composition du gouvernement démocratiquement élu d’un allié. Le gouvernement estime que les négociations réussiront quand elles seront menées entre les deux parties, soutenue par la communauté internationale ».
« Le gouvernement britannique continue de croire que la seule façon d’une paix durable au Moyen-Orient est à travers une solution à deux Etats ».
Ajoutant: « Nous continuons de croire que la construction des colonies dans les territoires palestiniens est illégale, ce qui est la raison pour laquelle nous avons appuyé la résolution 2334 au Conseil de sécurité des Nations Unies, la semaine dernière ».
« Mais nous sommes aussi convaincus que les colonies sont loin d’être le seul problème dans ce conflit », a-t-elle insisté, soulignant que « en particulier, le peuple d’Israël mérite de vivre libéré de la menace du terrorisme auquel ils ont dû faire face pendant trop longtemps ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Nous ne pensons donc pas que la façon de négocier la paix est en se concentrant sur une seule question, dans ce cas, la construction des colonies, où clairement le conflit entre les Israéliens et les Palestiniens est si profondément complexe », a-t-elle soutenu.
Kerry, qui semble être en mode « combat » cette semaine, a publié une réponse émoussée : « Nous sommes surpris par la déclaration du bureau de la Première ministre britannique suite aux remarques du secrétaire Kerry qui ne s’est pas limité à une solution pour deux Etats, mais y compris contre le terrorisme, la violence, l’incitation face à une politique de longue date au Royaume-Uni et son vote la semaine dernière aux Nations Unies ».
Sans faire la différence entre la quantité et la qualité, Kerry a ajouté: « Nous sommes reconnaissants pour les déclarations fortement favorables en réponse au discours du Secrétaire Kerry à travers le monde, y compris l’Allemagne, la France, le Canada, la Jordanie, l’Egypte, la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes Unis et d’autres ».
Selon le Guardian, May cherche une relation étroite avec la Maison Blanche et Trump, d’autant plus qu’ils partagent des vues similaires sur le Brexit et l’immigration. L’ambassadeur de GB aux États-Unis, Sir Kim Darroch a dit qu’il espère que May et Trump auront les mêmes liens qu’entre Margaret Thatcher et Ronald Reagan.
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