La Cour suprême a statué provisoirement que le gouvernement cesse toute opération, sur les terres du village palestinien de Silwad en Judée Samarie, prévue pour déplacer les vingt familles dans la prochaine implantation juive d’Amona.
Comme indiqué dans un communiqué de l’organisation de défense des droits de l’ homme : Yesh Din, la Cour a rendu une ordonnance interdisant à l’Etat d’Israël de « prendre le contrôle de ces parcelles en partie ou en totalité, de s’abstenir de toute construction sur les parcelles des requérants, y compris l’installation de structures, de travaux préparatoires ou toute action susceptible de changer l’état actuel de la terre, jusqu’à ce que la Cour prononce une autre décision ».
Gilad Grosman, le porte-parole de Yesh Din, a déclaré que « les propriétaires palestiniens de ces terres, ont déposé une requête auprès de la Cour, à notre encontre, pour empêcher cette tentative d’utiliser illégalement des propriétés privées palestiniennes ».
Les Palestiniens veulent empêcher l’arrivée, légalement autorisée par le gouvernement dans le cadre d’un plan de réinstallation, de vingt-quatre familles délogées d’Amona, sur un terrain qualifié par l’Etat comme « abandonné ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :