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Le vice-président américain Mike Pence a promis samedi que Washington ferait en sorte que l’Iran ne puisse jamais menacer Israël avec des armes nucléaires.

Prenant la parole à la Conférence de Munich sur la sécurité, Pence a distingué Téhéran comme « le principal Etat parrain du terrorisme » et l’a accusé de déstabiliser en permanence le Moyen-Orient.

« La fin des sanctions liées au nucléaire dans le cadre de l’ [accord nucléaire] a fait que l’Iran a maintenant des ressources supplémentaires à consacrer à ces efforts, » at-il dit.

« Permettez-moi d’être clair encore: Sous la présidence de Trump, les  États-Unis resteront pleinement engagés à faire en sorte que l’Iran n’obtienne jamais une arme nucléaire capable de menacer nos pays, nos alliés dans la région, et en particulier Israël. »

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La garde révolutionnaire d’élite d’Iran a annoncé qu’elle procédera à des exercices militaires la semaine prochaine, malgré les avertissements répétés des États-Unis et de nouvelles sanctions suite à un essai de missile balistique.

« Les manœuvres appelées le ‘Grand Prophète 11’ vont commencer lundi et les trois jours suivants » a dit le général Mohammad Pakpour, commandant des unités terrestres.

Il a dit que les roquettes seraient utilisées sans préciser quel type.

Au début de Février, l’Iran a mené des exercices impliquant des missiles de courte portée à un moment de tensions accrues avec les États-Unis.

La République islamique a déclaré que les exercices avaient pour but de démontrer la « préparation complète pour faire face aux menaces de l’Iran » et  des « sanctions humiliantes » de Washington.

Le président américain Donald Trump a imposé de nouvelles sanctions contre les armes du réseau d’approvisionnement de Téhéran suite à un test de missile balistique le 29 Janvier.

« L’Iran ferait bien de regarder le calendrier et réaliser qu’il y a un nouveau président dans le Bureau ovale. Et l’Iran ferait bien de ne pas tester la détermination de ce nouveau président », a déclaré le vice-président Mike Pence.

Le nouveau chef du Pentagone James Mattis, pour sa part, a qualifié l’Iran « du plus gros sponsor du terrorisme d’Etat dans le monde ».

Les responsables iraniens ont rejeté les menaces en soulignant que le programme de missiles est purement défensif et ne sera pas utilisé pour attaquer d’autres pays ou transporter des ogives nucléaires.

Jeudi, un responsable iranien a dit que l’arsenal nucléaire d’Israël était le plus grand danger pour la paix mondiale.

« Israël est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, mais il a longtemps refusé de confirmer ou de nier qu’il a de telles armes ».

Une guerre de mots a débuté entre Téhéran et Washington depuis que Trump a pris ses fonctions en Janvier.

Sous le prédécesseur de Trump, Barack Obama, les États-Unis et cinq autres puissances mondiales avaient conclu un accord en 2015 avec l’Iran, afin de  lever les sanctions en échange de promesses iraniennes de limiter son programme nucléaire.