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Les groupes affiliés à l’État Islamique ont lancé une offensive majeure sur la triple frontière d’Israël, de la Syrie et de la Jordanie, en attaquant diverses factions rebelles afin de prendre le contrôle de quatre villages -Adwan, l’Jawlan, Jalin et Tasil en banlieue sud-ouest de la ville stratégique de Daraa qui est la capitale du plateau de Hauran.

Le contrôle des villages de la région change fréquemment mais une victoire rapide de cette ampleur n’a pas été vue depuis un moment. Peut-être pour cette raison : « l’armée de Khalid Ibn al Walid » dans le Golan a gagné beaucoup d’attention dans les médias de l’Etat Islamique.

Les images montrent des combattants pillant des villages et l’ont voit des photographies de rebelles morts, y compris ceux appartenant aux factions islamiques.

Ahrar al Sham, l’un des groupes salafistes luttant contre les membres de l’Etat Islamique, a admis la perte de combattants dans la région qui semble être un point de départ dans la bataille entre les deux organisations.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le troisième jour des combats, AMAQ, l’agence de nouvelles affiliée à l’État Islamique a indiqué que 104 combattants rebelles avaient été tués et que l’État Islamique maintenait le contrôle des villages malgré les combats lourds dans d’autres domaines.

Le chef de l’Armée est Khalid Ibn al Walid, qui a fusionné avec les Brigades des Martyrs de Yarmuk, le Mouvement islamique et l’armée Muthhana l’Jihad,  se nomme de son vrai nom Abu Mohammad al-Maqdisi, un Palestinien né en 1959 à Naplouse (Shehem).

Bien que l’État Islamique se concentre sur la lutte contre d’autres groupes rebelles dans la région, Israël et la Jordanie surveillent de près les événements, dans la perspective que l’organisation terroriste puisse accroître les préoccupations pour les deux pays.

Au cours d’une séance à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset (Parlement), le chef d’état-major, Gadi Eizenkot, a déclaré qu’il était possible qu’à la reprise du printemps il y ait aussi des combats pour le contrôle du côté syrien du Golan.

« L’intérêt d’Israël est qu’il y ait de l’ordre de l’autre côté, de sorte que les troupes étrangères de la Force des Nations Unies reviennent afin d’assurer plus de sécurité (FNUOD) », a déclaré Eizenkot.