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Beaucoup de parents israéliens à la veille de Pourim cette année ont décidé d’habiller leurs enfants en « Elor Azria. »

Les mamans, les papas, les grands-parents ont décidé d’insister par le fait que ce jeune soldat reconnu coupable d’assassinat pour avoir tué un terroriste neutralisé est un héros et un sauveur.

Ils ont aussi décidé d’ inspirer les enfants par ce déguisement atypique . Cette initiative vient « de la campagne de protection du soldat » dirigé par Ran Buzgalo qui a aussi annoncé un concours pour le meilleur costume de « Elor Azria »  de Pourim et des promesses alléchantes pour les futurs gagnants.

Mais cette idée n’est pas au goût de tous, car il y a trois opinions différentes concernant cette affaire :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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1 – Elor a agit en véritable héros, car le terrorisme en Israel doit être efficacement effacé, sans pitié.

2 – Elor n’est pas un héros, mais un jeune soldat qui a perdu le contrôle de soi mais qui pour autant ne doit pas être puni, car la situation difficile des soldats doit être aussi prise en compte.

3 – Elor Azria a fait honte à l’armée de Tsahal et son pays.

Suite à ce concours de déguisement, certains pensent que cette décision ressemble à ce que l’on voit sur la télévision du Hamas, où les jeunes enfants portent des uniformes et ils sont comparés à des «héros», pour avoir impitoyablement tué l’ «ennemi».

Les autres pensent que ce n’est pas du tout le cas, car le déguisement du soldat de Tsahal est très commun à Pourim et qu’il faut faire la différence entre un soldat de Tsahal et un terroriste du Hamas.

Concernant l’ajout du visage de Elor Azria sur l’enfant, la question se pose aussi, et les avis divergent, qu’en pensera la famille et le soldat lui même ? Cette nouvelle affaire,  montre la profondeur de la division dans le pays.

Pour certains Israéliens Elor Azaria, qui a tiré sur un ennemi est un héros et un exemple pour les enfants. Pour l’autre partie , minoritaire, c’est un symbole monstrueux et une  dégradation morale de la société israélienne, la perte de supériorité morale sur l’ennemi.