Le juge de la Cour de district des États-Unis André Birotte Jr. a accordé ce vendredi une victoire juridique au mouvement Loubavitch d’Irvine, après avoir rejeté une action en justice intentée contre la Maison Chabad par les militants des droits des animaux, qui ont cherché à mettre fin à la pratique de Kapparot par le groupe.
Selon la cour, « la plainte du demandeur allègue ce qui suit : Le défendeur procède à une cérémonie annuelle connue des Kapparot ou Kaporos. Les kapparot se produisent habituellement en Septembre ou Octobre entre les grandes fêtes juives de Rosh Hashanah et Yom Kippour. Ce rituel consiste à tuer un poulet comme expiation pour les péchés d’un participant. Le demandeur allègue que le défendeur reçoit des centaines de poulets pour la cérémonie des Kapparot et facture des frais de 27 $ pour tuer rituellement et jeter chaque poulet. Le demandeur allègue que United Poultry Concerns est catégoriquement opposé à l’assassinat et le rejet de poulets dans le seul but d’un rituel religieux. Le demandeur allègue également que l’acte du défendeur de tuer et de jeter des poulets est une violation du Code pénal de Californie §597 (a). Enfin, le demandeur affirme que l’UPC a subi des dommages économiques sous la forme de détournement des ressources engagées dans la lutte contre les activités du défendeur ».
La Cour a noté que « le défendeur fait valoir que les prévisions de recettes de la demanderesse sont incorrectes et affirme ainsi une attaque de fait contre les compétences de la Cour en la matière. […] le défendeur a monté une attaque de fait en soumettant l’affidavit de Rabbi Tenenbaum et un journal ci-joint qui prétend montrer que tous les fonds reçus et dépensés par les Habad d’Irvine en rapport avec les Kapparot en 2014. Le défendeur affirme que le journal montre que Chabad d’Irvine a seulement utilisé 95 poulets et a perdu 24 $ dans le cadre de la cérémonie des Kapparot en 2014 ».
Ainsi : « la Cour ajoute que la demanderesse ne cite pas un seul cas où l’acceptation d’un don en rapport avec l’exécution du rituel religieux qui a été traité comme un « acte commercial » sous l’UCL. Par ailleurs, la Cour estime que le défendeur Chabad de Irvine ne participe pas, ni ne fait concurrence comme une entreprise sur le marché commercial en effectuant un rituel d’expiation religieuse qui implique des dons ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
on peut faire un don sans avoir besoin de trancher la gorge à ces pauvres volatiles qui ne demandent finalement qu’à vivre ! je précise je suis très religieux, chomer Mitsvot et Chabbat !