La base de Tzéélim, est l’une des bases de formation les plus importantes de l’armée israélienne, elle a été médiatisée ces dernières années, compte tenu des vols par des criminels bédouins qui circulent sur leurs mini-jeep sans encombre au cours des entrainement de Tsahal et volent des munitions et du matériel militaire.

Mais maintenant, il se trouve, que les terrains de Tsahal ou les soldats s’entraînent sont devenus également une endroit ou sont plantés des milliers de plants de marijuana appartenant aux Bédouins criminels dans un grand nombre de serres.

Les criminels profitent que ces zones soient fermées aux civils,pour ériger des serres temporaires dans les coins cachés des zones de tir. Chaque serre accueille des centaines de plants de marijuana, recouverts de tissu de camouflage du désert. Des réservoirs d’eau et d’engrais sont apportés sur le site, et le reste est laissé à la lumière du soleil et la chaleur. On estime que la valeur de ces plants dans chaque serre est de 250 000 $, ce qui rend le chiffre d’affaires annuel de toutes les serres à des dizaines de millions.

Les images d’une caméra de sécurité installée et cachée à côté de l’une des serres montre les criminels qui arrivent sur les tracteurs et les jeeps et chargent des plantes dans les véhicules pendant des heures.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« Pendant des années, nous avons documenté et mis en garde contre les criminels bédouins qui volent des munitions et des équipements militaires sans entrave, mais maintenant il se trouve que nous sommes face à la pointe de l’iceberg », a déclaré Amichai Yogev, directeur du district sud de mouvement Regavim.

« L’armée israélienne et les autorités judiciaires ont préféré ne pas traiter efficacement avec l’invasion des zones de tir et n’ont pas agi de manière décisive contre les criminels qui se comportent comme si ils sont propriétaire du lieu « , a ajouté Yogev. « Cela a conduit à la perte de la souveraineté dans la région et la réalité d’un Etat dans l’Etat. Une énorme industrie pharmaceutique connaît une croissance non perturbée sous le nez de l’armée israélienne et la police … Si nous ne voulons pas perdre le Néguev, l’État d’Israël doit revenir ici de force. »