A quelques heures de Ticha Béav, la date anniversaire de la destruction des deux temples juifs à Jérusalem, une nouvelle découverte va permettre de prouver la présence ancestrale du peuple Hébreu dans cette ville sainte bien avant celle des Musulmans.

En effet l’Autorité des antiquités d’Israël a présenté ce mercredi de nouvelles preuves de la destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 587 av. JC.

Cette découverte a été faite suite aux fouilles dans la Cité de David :
« Au cours des fouilles, concentrées dans la partie orientale de la Cité de David, des artefacts datant de plus de 2.600 ans ont été déterrés après que les couches de pierres qui les recouvraient ont été délicatement retirées » selon l’IAA.

« De nombreuses découvertes ont été mises en évidence : du bois carbonisé, des graines de raisin, des poteries, des écailles de poisson, des artefacts uniques et rares . Ces découvertes montrent la richesse et la personnalité de Jérusalem, capitale du royaume de Judée, et sont une preuve irréfutable de la chute de la ville aux mains des Babyloniens ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Ortal Chalaf et le Dr Joe Uziel, ont analysé les artefacts qui datent de la fin de la période du Premier Temple, vers la fin de la dynastie judéenne.

« Le classement des objets a facilité le contrôle, la supervision, la collecte, la commercialisation et le stockage le rendement des cultures …La rosette, en substance, a remplacé le sceau ‘Pour le roi’ utilisé dans le système administratif précédent… La richesse de la capitale du Royaume de Judée se manifeste également dans les objets ornementaux qui surgissent in situ. Il y a eu une découverte rare : celle de la petite statue en ivoire d’une femme. La figurine est nue, et sa coupe de cheveux est de style égyptien. La qualité de la sculpture est très bonne et témoigne du haut niveau artistique de l’artefact et de la compétence des artistes à cette époque », ont-ils affirmé.

Mais bien plus interessant encore, est la limite de Jérusalem. En effet, selon Chalaf et Uziel les recouvertes de l’excavation prouvent que Jérusalem s’est étendue au-delà de la ligne du mur de la ville avant sa destruction.

« La rangée de structures exposées dans les fouilles est située à l’extérieur, au-delà du mur de la ville qui aurait constitué la limite de la frontière orientale pendant cette période…Tout au long de l’âge du fer, Jérusalem a connu une croissance constante, exprimée à la fois dans la construction des nombreux murs de la ville, et dans le fait que la ville s’est ensuite agrandie ».

Traduit du site Israel Hayom.