La propriétaire d’un hôtel musulman en Californie du Sud condamnée pour antisémitisme a décidé de faire des dons à deux groupes pro-israéliens, et ceci afin d’éviter une manifestation de protestation.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Tehmina Adava, la propriétaire de l’Hôtel Shangri-La à Santa Monica, a déclaré vendredi dernier qu’elle ferait don de 3600 $ à la Fondation Koby Mandell, qui aide les familles des victimes du terrorisme, et 3600$ pour Tsahal , une Organisation pour les handicapés et anciens combattants israéliens.
Plus tôt ce mois-ci, la justice de Santa Monica Cour a conclu que Adaya avait agit contre une association pour les Amis des Forces de défense d’Israël lors d’un événement de collecte de fonds à l’hôtel.
Les dons faisaient partie d’un accord avec la région et l’Organisation sioniste d’Amérique, qui avait prévu une manifestation devant l’hôtel pour marquer la décision du tribunal. Adava avait également déclaré que le Shangri allait accueillir un événement privé pour les dirigeants juifs et pro-israëlien coordonnés et dirigés par la ZOA, selon le Los Angeles Times.
Le 11 Juillet, Adaya a brusquement mis fin à une fête autour de la piscine et approuvé par les membres de la direction de l’hôtel, ordonnant que toutes les brochures d’information et des bannières du groupe soient enlevés des locaux. Elle aurait crié: « Juifs hors de ma piscine », selon un témoin.
Adaya et les membres de son hôtel sont coupables, car il est interdit aux hôtels et aux entreprises de discriminer sur la base du sexe, de la religion, de la couleur ou la race.
Un procès contre Adaya, une musulmane d’origine pakistanaise, a été ordonné. Adaya a hérité de l’hôtel de son père, Ahmad Adaya, un magnat de l’immobilier et philanthrope qui est décédé en 2006.
Le jury a demandé que soit versé aux Amis de la FID plus de 1,2 million $ en dommages et intérêts.
