Aujourd’hui, c’est le 26 e anniversaire de Gilad Shalit , le premier, célèbré comme un homme libre depuis qu’il a eu 19 ans en 2005. Bien que j’ai organisé et rejoint les manifestations de Shalit lors de sa captivité, j’avoue que j’ai toujours hésité sur le coût de sa mise en liberté.
Mais ensuite, j’ai entendu la déclaration officielle de Benyamin Netanyahu lors de la liberation de Shalit :
… Nous croyons en la sainteté de la vie. Sanctifier la vie. C’est l’ancienne tradition du peuple juif.
Mots puissants, en effet, qui à pour but de compenser les critiques sur sa décision controversée d’accepter un tel accord déséquilibré et une décision qui pourrait fort bien mettre des vies israéliennes en danger dans l’avenir. Ce qui importait avant tout, selon le premier ministre, c’est que seule la vie doit être sauvée.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Alors, comment peut-on concilier ces sentiments admirables, de ce que nous lisons presque tous les jours sur la détermination de Netanyahu à poursuivre une attaque sur l’Iran, sachant qu’il va condamner au moins 500 israéliens à la mort (pour prendre en compte l’estimation du ministre de la Défense Ehud Barak)?
Le front intérieur portera le fardeau d’une guerre imminente, mais rappelons nous ce qu’était la vie des citoyens dans le nord d’Israël pendant la seconde guerre du Liban. Des milliers d’israéliens ont fui leurs maisons et leurs abris lamentablement inadéquats. Beaucoup de personnes évacuées sont venues pour rester dans ma ville natale de Raanana. Dans ces moments dramatiques, les habitants de la ville a fait un travail fantastique: les résidents ont ouvert leurs portes à de parfaits étrangers, et les bénévoles ont contribué à transformer quelques écoles locales en pensions temporaires, fournis de la nourriture et le logement pour des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants traumatisées.
Aujourd’hui, on nous dit que les missiles de nos ennemis et leurs roquettes peuvent frapper toutes les grandes villes d’Israël. Les dispositions pour évacuer les citoyens, si nous devons attaquer l’Iran sont-elles prévues? Si oui, où vont-ils aller? Vont-ils être envoyés hors d’Israël, comme les enfants qui ont été renvoyés d’Europe en 1938/9? A quoi pense le premier ministre quand il a comparé à plusieurs reprises notre situation actuelle à l’Holocauste?