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En 2016, la Compagnie électrique de Jérusalem (JDECO) a signé un accord avec la Compagnie d’électricité d’Israël (CEI) pour rembourser sa dette accumulée de 2,2 milliards de shekels (environ 600 millions de dollars), selon un rapport publié à Israël Hayom.

La CEI fournit 95% de l’électricité à JDECO, qui fournit ensuite l’électricité à Jérusalem-Est et les résidents de l’Autorité palestinienne à Bethlehem, Ramallah et Jéricho. 42% des résidents de l’Autorité palestinienne reçoivent de l’électricité par JDECO.

Les 5% restants de l’électricité de JDECO sont fournis par la Compagnie nationale d’énergie électrique jordanienne.

Selon la CEI, JDECO n’a pas payé le montant mensuel total convenu depuis la signature de l’accord, et la dette de JDECO a augmenté de 200 millions de shekels supplémentaires, au-dessus des 2,2 milliards de shekels.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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JDECO dit qu’ils ne peuvent pas effectuer les paiements parce qu’ils ne peuvent pas collecter les dettes de leurs clients, et qu’ils perdent également de l’argent en raison de taux de tarifs différents entre la facture de la CEI et ce qu’ils facturent à leurs clients.

La CEI a averti l’Autorité palestinienne à deux reprises qu’elle allait stopper l’électricité, en commençant par Hébron, si la dette n’était pas payée.

En réponse, JDECO s’est tourné vers la Haute Cour israélienne, et le juge Yoram Danziger a déposé une injonction temporaire sur la CEI en leur interdisant de suspendre l’électricité jusqu’à ce qu’une audience soit tenue par le tribunal dans un délai de deux mois.

Pour rappel, cela fait des mois que l’AP a coupé l’électricité à Gaza tuant de nombreux patients dans les hôpitaux sans intervention de la Haute Cour de Justice en Israël.