Le leader de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’est rendu compte qu’il y a une fin à tout, et avant de laisser ce beau palais à son successeur, il vaut mieux s’en débarrasser au plus vite.

De plus, avec sa santé en déclin et celle de son meilleur allié, le secrétaire général de l’OLP, Saeb Erekat, Abbas a compris qu’il doit se concentrer sur ses priorités : la richesse en liquide…

La décision a été facile : le gigantesque palais présidentiel de 17,5 millions de dollars de l’Autorité palestinienne se transforme en une «bibliothèque nationale», selon le ministre de la Culture, Ehab Bessaiso.

Le complexe de 4 700 mètres carrés est situé sur un terrain de 27 000 mètres carrés dans le village de Surda, près de la capitale palestinienne de Ramallah.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

« Le président croit que le palais devrait être utilisé pour le bénéfice public en le transformant en une immense bibliothèque nationale supervisée par un conseil d’administration », a déclaré Mohammed Shtayyeh, responsable du Conseil économique palestinien pour le développement et la reconstruction (PECDAR) à         l’AFP.

La construction du «palais» a commencé il y a environ cinq ans et financée par le ministère des Finances de l’Autorité palestinienne et PECDAR, qui canalise le financement des donateurs. Mais l’Autorité palestinienne est profondément endettée et pratiquement sans argent. Une grande partie de l’argent qu’il reçoit consiste à payer les salaires des terroristes sanglants incarcérés dans les prisons israéliennes et les familles des terroristes qui ont perdu la vie en essayant d’assassiner des Israéliens.

Abbas a répondu avec passion aux envoyés de la paix aux États-Unis plus tôt cette année disant qu’il préfère perdre sa position de ministre que réduire les paiements de salaires et d’allocations terroristes à leurs familles. Cette année seulement, plus d’un tiers de l’aide étrangère reçue par l’Autorité palestinienne a été renvoyée pour couvrir ces coûts seuls.

Ainsi, la décision de réutiliser le « palais présidentiel » en une bibliothèque nationale à la place.

Bien sûr, il n’est pas non plus évident de savoir combien de temps il faudra pour créer la bibliothèque ; mais ce projet est infiniment plus attrayant pour les donateurs étrangers et beaucoup plus facile à justifier dans une proposition de subvention que la décennie d’aide pour un palais privé.