Israël est sous pression, entre les provocations iraniennes, et les sermons sans fin des États Unis… Mais aussi de la communauté internationale qui ne veut pas qu’Israël attaque seul l’Iran, qui développe de jour en jour son arme nucléaire.
Pour les dirigeants israéliens, le temps est désormais compté pour stopper le programme nucléaire iranien, et une action militaire est envisagée.
De son côté, Téhéran affirme que son programme est uniquement civil malgré que les puissances occidentales craignent une tentative d’obtention de l’arme nucléaire.
Israël, considère le programme nucléaire iranien comme une menace pour son existence.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Pour rappel, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a annoncé que l’Iran a doublé le nombre de centrifugeuses servant à l’enrichissement en uranium sur son site souterrain de Fordow.
Le vice-Premier ministre israélien Moshe Yaalon a déclaré vendredi :
« Nous avons eu un échange de vue, y compris avec nos amis aux Etats-Unis, qui, à notre avis, sont en partie responsables de ce sentiment iranien (le sentiment de ne pas croire en une intervention israélienne) « , a-t-il déclaré sur les ondes de la radio 100FM.
Il faut aussi rappeler que le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, s’est déplacé à Téhéran cette semaine pour le sommet des Non-alignés.La tension devient de plus en plus grande entre les deux pays alliés : Israël et les États-Unis sur la question iranienne.
Pour Yedioth Aharonoth, Benjamin Netanyahu et l’ambassadeur des États-Unis à Tel Aviv, Daniel Shapiro,ont eu un échange « sans précédent » et « violent » dans le courant du mois d’août.
Netanyahu aurait critiqué Obama concernant son inactivité pour l’Iran, et le diplomate aurait répondu au Premier ministre, qu’il déformait la position du président américain.
Puis c’est au général Martin Dempsey, qui opposé à toute approche unilatérale, à déclaré que Washington ne voulait pas être blâmé pour une quelconque initiative israélienne.
[intlink id= »12792″ type= »post »]\ »Je ne veux pas être complice si (Israël) choisit (d’attaquer) », a-t-il déclaré au quotidien britannique The Guardian de vendredi.[/intlink]
« Si Israël peut retarder le projet nucléaire iranien, il ne pourra le détruire, a-t-il ajouté, expliquant qu’une action israélienne pourrait briser une coalition internationale qui a déjà sanctionné la République islamique. »
Selon Haaretz , la chancelière allemande, Angela Merkel, a envoyé un « message sévère » au chef du gouvernement israélien lui demandant de s’abstenir de toute attaque.
Israélien, Américaine et Allemand ont refusé de commenter ces informations.
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