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Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a envoyé mercredi un message à la Russie ou il annonce qu’Israël n’autorisera pas le retranchement iranien et chiite en Syrie après que le ministre des Affaires étrangères de Moscou a déclaré que la présence de Téhéran dans ce pays déchiré par la guerre était ‘légitime’.

‘L’armée israélienne est prête à tout scénario » a déclaré Liberman à la fin d’une tournée de deux jours de la frontière nord d’Israël.

‘Nous n’autoriserons pas le retranchement iranien en Syrie et nous n’autoriserons pas la Syrie à devenir une ligne de front contre l’Etat d’Israël. Ceux qui ne l’ont pas encore compris devraient le comprendre maintenant ‘, a-t-il ajouté dans une première réponse officielle israélienne aux commentaires de Sergueï Lavrov.

Liberman était accompagné dans sa tournée par Gadi Eisenkot, chef d’état-major des FDI, Aviv Kochavi, chef adjoint des FDI, Yoel Strick, commandant du GOC du Nord, et les commandants de la division Path of Fire et de la division de Galilee.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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‘Lorsque vous rencontrez des soldats de Tsahal, vous êtes confiant qu’il y a quelqu’un sur qui vous pouvez compter’, a déclaré Liberman.

Les commentaires de Lavrov, cités dans les agences de presse russes RIA et Interfax, sont venus en réponse aux remarques faites lundi par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui déclarait publiquement qu’Israël ne serait pas lié par l’accord et qu’il agirait comme il l’a vu contre toute présence résiduelle près de sa frontière nord ou menaces dans le sud de la Syrie laissé après l’accord.

‘J’ai clarifié pour nos amis, avant tout à Washington et aussi nos amis à Moscou, qu’Israël agira en Syrie, y compris dans le sud de la Syrie, conformément à sa compréhension et à nos besoins de sécurité’, a déclaré le Premier ministre.