L’Egypte a annoncé qu’à partir de l’année prochaine, elle commencera à compter exclusivement sur ses réserves de gaz liquide offshore récemment découvertes et les deux installations de gaz liquéfié qu’elle a construites. En 2019, l’Egypte commencera à exporter son gaz vers d’autres pays, selon un rapport d’Yisrael Hayom. L’Égypte envisage également de construire une troisième usine de traitement de gaz liquide.
Les réserves de gaz offshore que l’Egypte a découverte sont plus grandes que les réserves offshore Leviathan et Tamar combinées d’Israël.
Cette compétition est un coup dur pour les investisseurs israéliens de gaz naturel qui espéraient exporter le gaz naturel israélien à l’étranger, et en Egypte en particulier.
L’Egypte a ouvert son marché du gaz à la concurrence l’été dernier, permettant aux entreprises privées d’utiliser l’infrastructure existante de l’Egypte, tout en leur fournissant des solutions de tarification flexibles. Il n’a fallu que deux ans à l’Égypte pour que le projet de loi soit adopté. Le président égyptien Al-Sisi a signé la législation en août.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
En réponse à l’annonce de l’Egypte, le ministre israélien de l’Energie Yuval Steinitz a annoncé que les centrales électriques d’Israël produiraient tous leurs besoins en électricité exclusivement à partir du gaz naturel d’ici 2022. Cette déclaration ne se référait probablement pas aux sources d’énergie des champs. Israël lancera également un appel d’offres pour permettre à cinq autres sociétés de participer à l’exploration de gaz naturel et liquide offshore, y compris quatre sociétés indiennes.
Le développement de l’industrie israélienne d’exportation de gaz naturel a été freiné par les groupes de gauche fortement opposés aux conditions financières que les investisseurs étrangers et les compagnies d’exploration ont reçus. Ils ont reçu ces conditions favorables quand personne ne savait qu’il y avait du gaz naturel en Israël, et les explorations étaient de la pure spéculation. La Commission Sheshinsky a été créée pour réviser et améliorer les conditions et la taxation de l’exploitation du gaz naturel en faveur d’Israël, sans pour autant nuire ou décourager les investisseurs actuels ou futurs.
D’autres Israéliens pensent qu’Israël ne devrait pas du tout exporter de gaz naturel, et ne les utiliser qu’en interne, ce qui rendrait l’énergie israélienne indépendante pendant très, très longtemps.
Les investisseurs, locaux et étrangers, veulent commencer à faire des profits sur leurs investissements et leurs spéculations.
Sur le plan politique, être un exportateur d’énergie apporte du prestige et de l’influence dans le monde de la politique internationale. Quelque chose dont Israël peut toujours utiliser.
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