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En représailles à une décision américaine de ne pas renouveler le bureau de     l’OLP dans la certification de Washington, l’Autorité palestinienne a déclaré mardi qu’elle ne rencontrerait pas les responsables américains à Yerushalayim et Ramallah jusqu’à nouvel ordre.

« Les communications avec le consulat de Yerushalayim et des réunions entre les responsables américains et palestiniens en Palestine sont actuellement gelés en raison de la décision de ne pas renouveler le bureau de l’ OLP dans la certification de Washington, » selon Majdi al-Khalidi, conseiller des affaires diplomatiques du président Mahmoud Abbas, a déclaré à la Jerusalem Post.

Un porte-parole des Palestiniens a déclaré que le message venait d’Abbas lui-même « concernant la fermeture de toutes les lignes de communication avec les Américains ».

Apparemment, pour le moment à Ramallah au moins, les envoyés du président Donald Trump, Jared Kushner et Jason Greenblatt, ne pourront pas discuter du processus de paix avec les Palestiniens.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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La nouvelle intervient alors que les Américains progressent vers un projet de plan détaillé pour le renouvellement des négociations israélo-palestiniennes, qui sera dévoilé dans un proche avenir.

Cependant, le sérieux de l’attelage restait flou. « Ceci est temporaire jusqu’à ce qu’ils nous clarifient, si le bureau est fermé ou ouvert. S’ils nous disent que le bureau est fermé, nous continuerons à geler nos communications « , a ajouté le responsable palestinien.

Les hauts responsables de l’Autorité palestinienne, Saeb Erekat et l’ambassadeur Zomlot, auraient rencontré des responsables américains pour clarifier la situation.

Signe que la question pourrait bien éclater et ne pas entraver les efforts de renouvellement des pourparlers de paix, Abbas a déclaré mardi au Parlement espagnol qu’ils étaient « engagés dans un accord de paix historique [avec Israël] sous les auspices du président Trump ».

La décision américaine a été précipitée par une menace palestinienne pour porter leurs griefs contre Israël devant la Cour pénale internationale, ce qui constituerait une violation d’un amendement de décembre 2015 au projet de loi annuel sur les opérations nationales et étrangères, déclarant que la mission de l’OLP à Washington sera fermée si les Palestiniens initient ou soutiennent de telles actions contre Israël.

En septembre 2017, Abbass a déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies : «Nous avons également demandé à la Cour pénale internationale, comme c’est notre droit, d’ouvrir une enquête et de poursuivre les responsables israéliens» sur les politiques israéliennes à Yehudah et Shomron. Selon une source de Washington, ce fut le commentaire incriminant.