La blogueuse iranienne Neda Amin, qui a obtenu l’asile d’Israël en août dernier, a été interrogée par l’agence de renseignement israélienne, le Shin Bet.
Née à Téhéran, Amin, âgée de 33 ans, a été autorisée à entrer en Israël alors qu’elle était sur le point de retourner en Iran en provenance de la Turquie l’été dernier. Sa vie était certainement en danger à l’époque, en raison du fait qu’elle bloguait pour un site d’information israélien Times Of Israel. Elle a dit que même si sa mère était musulmane, son père était juif.
Amin, qui a ensuite rencontré des journalistes israéliens pour une soirée au Jerusalem Press Club, a déclaré par un interprète qu’elle avait reçu des menaces de mort par téléphone.
Les médias israéliens ont plaidé auprès du ministre de l’Intérieur, Aryeh Deri, pour l’asile de la blogueuse iranienne via l’Association de la presse de Jérusalem et l’Union israélienne des journalistes.
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Mais après avoir déménagé en Israël, Amin communiquait avec des « représentants iraniens », selon un communiqué du Shin Bet, et les agents l’ont interrogée sur ces contacts.
L’homme, a-t-elle déclaré à Reuters, a parlé le farsi et a initié le contact alors qu’elle vivait encore en Turquie, se décrivant comme un agent des renseignements israéliens et souhaitant la «protéger» des forces de sécurité turques. Sur l’identification de l’appelant, son numéro est toujours venu avec un préfixe israélien, a t’elle dit. Ils sont restés en contact même après son arrivée en Israël.
En réponse à une question de Reuters, un responsable de la sécurité israélienne a déclaré que ceux avec qui Amin était censée être en contact n’étaient pas ses proches et se trouvaient en Iran.
« Amin est restée en Turquie ces dernières années. À la lumière de ses dires, elle était menacée de mort en Iran, et suite à sa demande de venir en Israël en invoquant le danger que courrait sa vie, et si son entrée en Israël était illégalement approuvée pour des raisons humanitaires par le ministère de l’Intérieur, « a déclaré le Shin Bet.
Amin est entrée en Israël le 10 août. Plusieurs mois plus tard, après la révélation de ses contacts avec des personnalités iraniennes, elle a été interrogée par le Shin Bet. Elle a été libérée plus tard. «
Amin a déclaré à Reuters que selon le Shin Bet, elle est innocente.
« Ils m’ont dit que je suis innocente car j’ai été en contact avec un imposteur, sans le savoir », a-t-elle dit. « J’ai parlé à cet homme, mais je n’ai rien fait contre la sécurité d’Israël. »
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