Le gouvernement dirigé par Netanyahu, qui normalement soutient les localités israéliennes en Judée-Samarie et les parties comme le Likoud, Habayit Hayehudi et Yisrael Beiteinu, se sont précipitées dimanche en approuvant un programme de collaboration de l’Union européenne valant des millions d’euros qui exclut officiellement les Juifs israéliens qui vivent du «mauvais» côté de la ligne verte.
Le programme Coopération transfrontalière en Méditerranée (ENI CBCMED) est un élément clé de la politique de l’UE vis-à-vis de ses voisins, soutenant le développement durable aux frontières extérieures de l’UE et contribuant à réduire les différences de niveau de vie. Ces frontières, dans sa phase 2014-2020, visent 14 pays non membres, dont la Turquie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, Israël et l’Autorité palestinienne, et promettent d’énormes investissements aux organisations publiques et privées de chaque pays pour les projets qui reçoivent l’approbation du programme.
Lancés en mai 2011, dans la phase initiale du programme, sur les 300 propositions présentées, 19 projets ont été approuvés pour le financement, dans l’industrie agro-alimentaire, tourisme durable, gestion intégrée des zones côtières, gestion de l’eau, traitement des déchets et le recyclage, et l’énergie solaire – d’une valeur totale de 82,5 millions d’euros (99 millions de dollars).
Maintenant vient la partie délicate : aussi merveilleux, nécessaire et généreux que cela semble être, l’ENI CBCMED introduit une sorte de choix selon la politique établie de l’Union européenne, dont le projet inclut une clause déclarant explicitement qu’elle ne peut être appliquée dans les zones contrôlées par Israël au-delà des frontières de 1967. Cela signifie que les groupes dans les localités de Judée-Samarie, de Jérusalem-Est et du plateau du Golan ne seront pas autorisés à participer et à recevoir le financement.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :