Si Israël permettait juste aux Palestiniens d’avoir leur propre état, il y aurait la paix au Moyen-Orient, n’est-ce pas? C’est ce que vous entendez de la France, des ambassadeurs des Nations Unies, des diplomates de l’union Européenne et de la plupart des médias.
Mais que se passerait il si je vous disais qu’Israël a déjà offert aux Palestiniens leur propre statut – et pas seulement une fois, mais à cinq occasions différentes?
Vous ne me croyez pas? Passons en revue le dossier.
Après la dissolution de l’Empire ottoman après la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a pris le contrôle de la plus grande partie du Moyen-Orient, y compris la zone qui constitue l’Israël moderne. Dix-sept ans plus tard, en 1936, les Arabes déclenchèrent des violences contre les Britanniques et contre leurs voisins juifs.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les Britanniques ont formé un groupe de travail, la Commission Peel – pour étudier la cause de la révolte. La commission a conclu que la raison de la violence était que deux peuples – Juifs et Arabes – voulaient gouverner la même terre. La réponse, a conclu la Commission Peel, serait de créer deux États indépendants – un pour les Juifs, et un pour les Arabes. Une solution à deux états.
La scission suggérée était fortement en faveur des Arabes. Les Britanniques leur ont offert 80% du territoire contesté; les Juifs, les 20% restants. Pourtant, malgré la taille minuscule de leur Etat proposé, les Juifs ont voté pour accepter cette offre. Mais les Arabes l’ont rejeté et ont repris les violences.
Rejet numéro un. Dix ans plus tard, en 1947, les Britanniques ont demandé aux Nations Unies de trouver une nouvelle solution aux tensions persistantes. Comme la Commission Peel, l’ONU a décidé que la meilleure façon de résoudre le conflit était de diviser la terre. Le 7 novembre 1947, l’ONU a voté pour créer deux états. Encore une fois, les Juifs ont accepté l’offre. Et encore, les Arabes l’ont rejeté, mais cette fois-ci, ils l’ont fait en lançant une guerre totale.
Sept armées arabes attaquent Israël (Egypte, Syrie, Iran, Irak, Arabie Saoudite, Armée de libération Arabe et des volontaires venus du Yemen, Pakistan et du Soudan)
Rejet numéro deux. La Jordanie, l’Egypte, l’Irak, le Liban et la Syrie ont rejoint le conflit. Mais ils ont échoué. Israël a gagné la guerre et s’est lancé à la construction d’une nouvelle nation. La plupart des terres désignées par l’ONU pour un État arabe – la Cisjordanie et Jérusalem-Est – sont devenues des territoires occupés; occupé non par Israël, mais par la Jordanie. Vingt ans plus tard, en 1967, les Arabes, menés cette fois par l’Egypte et rejoints par la Syrie et la Jordanie, ont à nouveau cherché à détruire l’Etat juif.
Le conflit de 1967, connu sous le nom de guerre des Six Jours, s’est terminé par une victoire éclatante pour Israël. Jérusalem et la Judée et Samarie (Cisjordanie), ainsi que la zone connue sous le nom de bande de Gaza, sont tombées entre les mains d’Israël. Le gouvernement se divise sur ce qu’il faut faire avec ce nouveau territoire. La moitié voulait rendre la Judée et Samarie (Cisjordanie) à la Jordanie et Gaza à Egypte en échange de la paix. L’autre moitié voulait donner ces territoires disputés aux Arabes de la région, qui avaient commencé à se désigner comme les Palestiniens, dans l’espoir qu’ils finiraient par y construire leur propre Etat. Aucune initiative en ce sens ne vit le jour.
Quelques mois plus tard, la Ligue Arabe s’est réunie au Soudan et a publié son tristement célèbre des « Trois Non »:
« Pas de paix avec Israël ».
Aucune reconnaissance d’Israël.
Pas de négociations avec Israël.
Encore une fois, une solution à deux États a été rejetée par les Arabes, faisant le rejet numéro trois.
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